qlq_de_discret_456
Ce n'est pas un conte que l'on raconte aux enfants sages avant le sommeil.
C'est une histoire d'attente et d'absence, de promesses faites dans l'ombre,
d'un amour muet, d'un pacte noué sous les branches d'un vieux chêne,
là où la vie et la mort se murmurent des secrets.
C'est le récit d'une survivante. D'une âme laissée derrière, à genoux devant une tombe,
à parler à l'absence comme on parle à Dieu, sans attendre de réponse.
On y parle de ce qui reste après les adieux,
de ce que devient une existence quand la lumière s'éteint trop tôt.
Ce n'est pas une épopée. Il n'y a ni prince, ni sauveur.
Seulement une fille, un deuil, et une fuite.
Le conte suit le fil de la mémoire, des regrets, et de la résistance silencieuse
face à un destin tout tracé qu'elle n'a jamais choisi.
Car parfois, les héroïnes ne brandissent pas d'épée.
Elles tiennent un bouquet de lys rouges,
et refusent, malgré la douleur, de s'éteindre avec celle qu'elles ont perdue.