La Sociopathe ~ Je suis morte. Il m'a brisée, vidée, réduite à rien. Il m'a saignée, violée, torturée. Et pourtant, je suis encore là, suspendue à lui, incapable de m'échapper. Je devrais le haïr. Je devrais fuir. Mais non... Je suis accrochée à lui comme une ombre à son bourreau, indissociable. Il m'a marquée, façonnée à son image. Mais il regrettera. Il regrettera de m'avoir abandonnée, de m'avoir laissée renaître. Parce que le jour de mon éveil sera inoubliable. Le Monstre ~ Elle est à moi, et jamais elle ne m'échappera. Qu'elle lutte, qu'elle supplie, cela ne changera rien. Je suis plus fort qu'elle, et mon emprise sur une proie n'a jamais été aussi totale qu'avec elle, mon oiseau fragile. Mais je n'ai pas oublié qui je suis. Mon passé me hante, il se reflète dans chacune de mes obsessions. Elle n'y échappera pas. J'ai besoin de la briser, d'effacer chaque fragment d'elle qui ne m'appartient pas. J'ai besoin de la détruire... pour mieux l'aimer.

L'Oiseau ~ Je suis traquée, observée, manipulée... Depuis que j'ai commencé ce job d'été dans cette forêt en tant que garde forestière et que j'ai découvert un chalet isolé au cœur des bois, je me sens prise au piège, en proie à une inquiétude grandissante. Mais ce n'est pas tout, il est là, je l'ai vu... Et ce qu'il dépose à ma porte n'augure rien de bon, amplifiant encore mon angoisse. Vais-je réussir à tenir le coup dans cet enfer jusqu'à la fin de mon contrat ? Ou finira-t-il par me tuer ? Le Chasseur ~ Je suis marqué au fer, des traces indélébiles incrustées aussi bien dans mon âme que sur ma peau. J'ai besoin de tuer... je dois tuer. Mais elle, elle me provoque, cela ne peut en être autrement. Je n'arrive pas à faire couler son sang comme avec les autres. Pourquoi ?! Ce bouleversement, cette confusion, ça me rend fou. Quel est son putain de pouvoir ? Elle n'est pourtant qu'un oiseau faible et insignifiant... si fragile que je pourrais la briser d'un simple claquement de doigts.