Crystal Hundz est née dans un monde de coups retenus et de silences hurlants. Seule fille d'une fratrie de cinq enfants, elle a grandi dans l'ombre d'un père légendaire, Vladimir Hundz, figure mythique du ring, maître d'un royaume où l'on apprenait à frapper avant d'aimer. Elle est partie sans se retourner. Dix ans de fuite, d'oubli presque réussi. Mais son passé l'appelle. Et avec elle, reviennent les murs, l'odeur du cuir usé, les blessures encore chaudes. Et lui. Finngan Laucs. L'élève modèle. Le fils que son père aurait voulu. Celui qui brillait quand elle s'effaçait. Il y avait de la haine au début. Mais il y avait aussi les regards, les silences qui durent trop longtemps, les gestes qui frôlent et brûlent. Finn n'est plus ce garçon qu'elle méprisait. Il est devenu un homme taillé pour la guerre. Il s'est allié aux Hundz, jusqu'à porter leurs couleurs dans des combats illégaux. Jusqu'à affronter l'homme qui l'a brisée. Celui qui l'a salie sans jamais être puni. Jusqu'à faire couler son propre sang pour elle, dans le silence et la poussière. Ils étaient deux enfants que tout opposait. Deux adultes que le monde a brisés différemment. Ils étaient ennemis. Ils seront amants. Du sel au sang est une romance lente et brûlante, une chute vertigineuse au cœur des cicatrices, où la haine se parle couramment, et où l'amour n'est plus qu'un instinct de survie.

"Quatre mois se sont écoulés depuis cette nuit où Elyo a disparu dans les flammes. Arrachée à l'enfer par l'homme qu'elle ne sait pas oublier, Elena vit désormais en Californie avec son petit frère. Mais la paix reste un mirage. Ce n'est plus son passé qui hante ses nuits, mais cette dernière vision d'Elyo, se jetant dans l'incendie avec une promesse : «Je reviendrai, "mon cœur".» Depuis, le silence est son seul compagnon. A-t-il survécu ? Pourquoi ne lui a-t-il jamais donné de nouvelles ? Chaque jour qui passe alimente autant ses doutes que son espoir. Mais la vie qu'il lui a donnée est-elle un cadeau ou une prison ? Tandis qu'Elena tente de panser ses blessures, le danger refait surface, et de nouvelles vérités sur le monde d'Elyo pourraient bien tout bouleverser. Peut-elle encore croire en ses mots ou était-ce un adieu déguisé en promesse ? Quand l'amour laisse des cicatrices, peut-on encore espérer guérir ?"

Dans une ville où la forêt s'impose, des atrocités sommeillent, enfouies entre la terre et les ronces. Orpheline depuis l'adolescence, Yennefa Cowell tente de se reconstruire loin des souvenirs qui la hantent. Cependant, le soir du bal de promotion brise ses repères. Une agression la plonge dans un cauchemar sans fond. Dès son arrivée à l'université, elle découvre un monde où rien n'est vraiment ce qu'il paraît. Les visages se ferment et au centre de ce chaos, Ylass Stancov. Un homme marqué par l'autodestruction et au passé trouble, dont les motivations échappent à toute logique. Mais alors que Yennefa s'accroche à la vie, la vérité se délite. Et quand le masque tombe, une seule certitude trône : Personne ne survit à ce qu'il ignore.

L'obscurité régnait sur Blackwood Academy, brisée seulement par les néons vacillants qui bordaient les allées pavées de l'enceinte. Perchée sur une colline à l'abri des regards du monde extérieur, l'école avait l'apparence d'un prestigieux pensionnat. En réalité, c'était une fabrique de criminels, un sanctuaire pour ceux qui, ailleurs, auraient été traqués et éliminés. Alison ajusta la capuche de son sweat en scrutant les ombres mouvantes autour d'elle. Elle n'était pas censée être ici. La nuit était le terrain de chasse des plus dangereux, de ceux dont le nom circulait en murmures dans les couloirs. Pourtant, la curiosité l'avait poussée hors du dortoir, au mépris des règles tacites qui régissaient cet endroit. - Tu n'aurais pas dû venir seule. La voix s'éleva derrière elle, calme, presque amusée. Alison se retourna brusquement. Varin Ruggero Moretti la toisait avec ce sourire nonchalant qu'il arborait en permanence, comme s'il possédait un savoir interdit au reste du monde. L'obscurité semblait se plier à sa présence, comme un animal docile. - Je ne suis pas seule, répliqua-t-elle, la gorge un peu sèche. Varin esquissa un sourire plus large. - Non, en effet. Blackwood te regarde. Blackwood t'évalue. Un frisson parcourut l'échine d'Alison. Elle savait que Blackwood Academy n'était pas qu'une école. C'était une arène. Et ceux qui n'étaient pas assez intelligents, assez rapides ou assez impitoyables... disparaissaient.