Dans le tumulte des grandes villes sénégalaises comme Dakar et Thiès, où le pouvoir de l'argent dicte les relations humaines, se déroule l'histoire de Seydou, un jeune homme humble mais démuni. Marginalisé par sa famille et ses amis en raison de sa pauvreté, il survit en multipliant les petits boulots et les humiliations. Sa vie prend un tournant décisif lorsqu'il rencontre Marième, une jeune femme généreuse, issue d'un quartier populaire. Contre vents et marées, elle croit en lui et décide de l'aimer, malgré son statut. Ensemble, ils affrontent les dures réalités de la vie urbaine : les loyers impayés, les jugements des voisins, et les reproches d'une société où l'argent est la clé de la reconnaissance. Grâce au soutien inébranlable de Marième, Seydou finit par décrocher une opportunité en or dans le monde des affaires. Son ascension est fulgurante : il devient un entrepreneur à succès, fréquentant les quartiers chics et les élites influentes. Mais avec la richesse vient le danger. Seydou découvre le pouvoir de l'argent et s'y abandonne totalement. Fasciné par le luxe et les femmes attirées par son statut, il commence à négliger Marième, la seule personne qui l'avait soutenu dans ses jours sombres. Sous la pression de sa famille, qui cherche à tirer profit de sa réussite, il épouse deux autres femmes issues de milieux privilégiés, transformant son mariage en un jeu de pouvoir et d'apparences. Marième, blessée mais déterminée, décide de ne pas se laisser effacer par les trahisons de Seydou. Tandis que l'argent et la corruption détruisent peu à peu l'homme qu'elle aimait, elle se bat pour reconstruire sa vie et préserver sa dignité. Ce récit plonge dans les réalités contemporaines des grandes villes sénégalaises, où le pouvoir de l'argent peut à la fois construire et détruire. Il interroge les valeurs humaines, les sacrifices oubliés, et les dangers d'une société où le matérialisme domine.

Attention je n'est pas créé ce livre mais c'est Marouba Fall. « Il était une fois dans ma vie une fille. Elle s'appelait Oulimata. Ses camarades la surnommaient l'Américaine. Pour moi, elle était Ouly. Pourquoi ne pas l'avouer tout de suite ? Ouly était mon élève... Ce qui m'avait le plus attiré en elle , c'étaient ses yeux. »

Quelques citations pour mieux voir la vision de la vie.