De toute façon... Je ne suis qu'une pièce détachée. Une Barbie grimée de rose qui tourne chaque soir autour d'une barre de fer, sous les néons cramés du 707. Personne ne me regarde vraiment, on me consomme... Dans les rues de Southwark, on vend, sous couverts de nos sourires forcés et nos corps huilés, des pilules, des promesses mais surtout, cette poudre rose... Et au milieu de ce chaos, un homme me guette dans l'ombre, Raven. Il ne parle pas. Jamais. Mais il me regarde. Toujours. On se frôle. Parfois. Il revient chaque semaine au 707 pour les affaires... Mais j'ai parfois l'impression que ce club, cette ville, et moi-même faisons partie du deal. Mais Raven n'a pas encore compris qu'il n'y a rien de plus imprévisible... ... qu'une poupée brisée. "𝚈𝚘𝚞 𝚊𝚛𝚎 𝚝𝚑𝚎 𝚏𝚒𝚛𝚜𝚝 𝚘𝚗𝚎 𝚝𝚘 𝚑𝚘𝚕𝚍 𝚖𝚎 𝚠𝚒𝚝𝚑𝚘𝚞𝚝 𝚑𝚞𝚛𝚝𝚒𝚗𝚐 𝚖𝚎."

Si, par hasard, ce journal se retrouve dans le vrai monde, ceci n'est pas pour vous. Refermez-le et essayez d'oublier quoi que ce soit de tel existe. Car l'existence d'un dédale sans fin menant à la folie ou à la mort peut vous faire perdre la tête sans même y être entré, c'est ce qui est puissant dans les backrooms. Cette idée peut vous consumer le cerveau, vous faire penser que rien de toute votre vie n'est réel ou encore vous apporter une méfiance en n'importe quoi et n'importe qui, et tout cela sans avoir mis un pied dedans. Cependant, si vous êtes tombé dans les abysses avant de vous réveiller des salles ou le jaune vous abîme les yeux et l'assourdissant bruit des leds vous hantent, lisez le en entier. Ainsi, vous aurez peut-être une chance de survivre.