Shotocat_33-Xiao_307
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Connaissance de l'Orient
Dazaï Osamu
La Déchéance d'un homme
traduit du japonais par Georges Renodeau
« Je suis devenue bouffon. C'était mon ultime demande adressée aux hommes. Extérieurement, le sourire ne me quittait pas ; intérieurement, en revanche, c'était le désespoir. » ainsi se présente Yôzô, né dans une famille riche du nord du Japon, qui veut être peintre, abandonne ses études au lycée de Tôkyô pour travailler dans des ateliers, mais s'initie plus vite au saké et aux filles qu'au dessin et à la peinture.
D'amour malheureuses en amours malheureuses, après n'avoir été qu'un médiocre caricaturiste de revues de second ordre, il échoue à vingt-sept ans, malade, tel un vieillard, dans une vieille chaumière irréparable d'où il rédige l'histoire de sa vie, « vécue dans la honte », et alors qu'il ne connaît plus désormais ni le bonheur ni le malheur.