Je m'appelle Antoine. J'ai 18 ans, et je n'ai jamais cru aux histoires de fantômes. Jusqu'à ce soir-là. Ma copine était dans la salle de bain, en train de se démaquiller, pendant que je préparais des snacks pour la soirée. Puis un cri strident a brisé le silence. J'ai tout lâché et j'ai couru à l'étage. Elle se tenait là, figée, les yeux écarquillés, devant le miroir. Une phrase y était apparue, tracée en lettres rouges dégoulinantes, semblables à du sang : "I CAN LISTEN TO YOU BREATHING BUT ABOVE ALL, I SEE YOU." ("Je t'entends respirer, mais surtout, je te vois.") J'étais paralysé. Puis, je les ai entendues. Des rires... ou des pleurs. Je ne sais plus. C'était confus. Terrifiant. Ma copine, elle, n'entendait rien. Elles parlaient seulement à moi. Ce n'était que le début. Après ça, tout a basculé. Crises, pertes de contrôle, peur constante. Les voix me hantaient. J'ai consulté un médecin, qui m'a dirigé vers une psychologue. Elle m'a conseillé de m'isoler, de prendre du recul. Alors je suis parti chez ma grand-mère. Chercher du calme. Me retrouver. Mais ce que j'ai trouvé là-bas... ce que j'ai découvert dans le bureau verrouillé de mon grand-père... c'était pire que tout ce que j'aurais pu imaginer. Et depuis, une seule question me hante : Suis-je leur prochaine victime ?