TimmyH
Une ondulation à la surface qui se répand délicatement dans toute la Ville, un souffle doux et apaisant et, Marieke en jurerait, une mélodie venue des tréfonds de l'Asphalte, quelques notes, un murmure, rien de plus ; et soudain, dans un mouvement parfait, dans une synchronie hypnotisante, l'Asphalte se retire. Ça ne dure que dix secondes, pas plus : l'Asphalte reflue dans une fluidité parfaite, révélant une nouvelle Ville aux bâtiments noircis, comme corrompus dans leur structure. L'Asphalte reflue comme on souffle une bougie, comme on casse un verre.