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2 stories
Lettres à nos Âmes  by BySakinat
BySakinat
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    Parts 5
Tu viens de tomber sur cette œuvre et réalises en même temps que tu es l'un des premiers, ou même, le TOUT PREMIER lecteur ? Pas de panique ! Le plus important c'est ce que Toi et Moi, nous DEUX, on va créer ensemble. Mais recontextualisons: Salam aleyk. Moi ? C'est Sakina, Sakinat, Sakinah, franchement ? Zéro importance c'est comme tu veux. J'ai décidé ce soir d'inviter toutes mes pensées de croyante et mes montagnes russes de foi à se déverser sur un écran, "pages par pages". Ça ne sera pas des pavés de textes bien structurés pour te faire réaliser que tu t'es détourné du droit chemin, tu as déjà fait du blâmable, tu DOIS te repentir, etc etc. Ce ne sera non plus pas des rappels constants sur la mort, l'enfer et tout ce qui te fait culpabiliser jusqu'à l'os. Non. Ça sera juste nous. Toi, moi, et nos âmes qui essaient tant bien que mal de naviguer dans ce modernisme religieux du 21ème siècle. Je vais te parler de mes baisses de foi, celles qui font mal, celles qu'on cache des fois. De cette Gen Z dont je fais partie et qui me perd autant qu'elle me fascine. De mes anciennes résolutions et comment elles ont impacté sur les nouvelles. Des questions que je me pose et auxquelles je n'ai pas toujours de réponses. Pas de leçons de morale. Pas de jugements. Juste de l'honnêteté brute. Alors si tu cherches la perfection spirituelle ici, désolée, mais tu es à la mauvaise adresse. Et si tu veux te sentir moins seul(e) dans ton propre combat, c'est toute heureuse que je te souhaite le ou la bienvenu(e). Installe-toi. Respire. On va cheminer ensemble avec nos imperfections et à la fin on en tirera que du bien. INSHAALLAH.
"Riche" et pourtant by Babouche208
Babouche208
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Selem Alaykoum, chère lectrice. Si aujourd'hui je prends la plume, ce n'est pas pour me plaindre, ni pour chercher la pitié. C'est parce que j'en ai assez. Assez de ressasser mon passé, assez de le laisser m'empoisonner. Alors, je viens ici pour l'écrire... et peut-être l'enterrer à tout jamais. J'ai grandi dans ce que beaucoup appellent un "cadre de bourge". Sur le papier, ça faisait rêver. Une belle maison, du confort, une vie que d'autres auraient enviée. Mais en réalité ? Derrière les apparences, il y avait une vérité que personne ne voulait voir. Pour les autres, ma vie se résumait à une seule étiquette : riche. Tu es riche, donc tu n'as pas de problèmes. Tu es riche, donc ta vie est parfaite. Tu es riche, donc tu ne peux pas être malheureuse. Mais ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'il n'y a rien de plus faux. Parfois, j'aurais voulu ne pas être "riche", juste pour qu'on me voie pour qui je suis vraiment. Parfois, je me suis sentie coupable d'avoir ce que d'autres n'avaient pas. Et parfois, j'étais jugée parce qu'on pensait que je ne comprenais pas les autres, alors que je me débattais simplement dans ma propre vie. La vérité ? Cette richesse qu'on m'enviait n'était qu'un voile. Derrière, il y avait des blessures, des peurs, et une tristesse que peu peuvent imaginer. Croyez-moi... j'aurais préféré mille fois une vie plus simple, plus légère, plutôt que ce poids qu'on appelle "luxe". Et seul Allah sait ce qu'il y a de mieux pour moi. Et pourtant, malgré tout, je dis El Hamdoulilah. Toujours. En toute circonstance. Alors si je raconte mon histoire aujourd'hui, ce n'est pas pour me plaindre. Allah m'a donné, et je L'en remercie. Mais j'expose ces faits pour ouvrir les yeux sur une vérité que beaucoup ignorent : derrière l'image dorée des "riches", il y a parfois plus de douleur que de rêve. Bonne lecture.