Lui : arrête de m'analyser comme si j'étais un putain de détraqué je vais te mettre une baffe. Tu sais que tu m'énerves et tu continues quand même. C'est pas une menace aussi inutile qui allait m'empêcher de continuer à explorer sa personnalité tant fascinante. D'ailleurs, Je me suis toujours dis que, son comportement agressif ne provenait que de ses ennuis de famille et de son passé pesant. Certes je ne savais pas vraiment en détails tout ce qu'il a vécu mais je sais qu'il n'a pas eu une vie facile. Il serrait ses poings de plus en plus en ne me quittant pas de son regard noir. Oups je l'ai énerver ! Sûrement à cause de l'indifférence que je montrais à l'égard de ses avertissements. Mais je le connaissais assez bien, je savais qu'il n'oserait point poser sa main sur moi si ce n'est que pour "m'étrangler". Et encore ça, il le fait doucement pour pas laisser de traces autour de ma peau sensible. Lui : Samra je sais pas si tu fais exprès ou si tu ne comprends réellement pas que je suis quelqu'un de sombre. - c'est bien, Car ma couleur préférée c'est le noir.

« Y'a eu des bons moments mais beaucoup moins qu'ceux noirs » Chronique réelle avec des passages fictifs.

« Il était attirant, mais ce n'était pas le dernier mannequin des magazines. En survêt', avec un regard dur, un mec de quartier tellement banal, mais à mes yeux, il avait ce truc qui le différenciait de tous les autres. Mes critères me riaient littéralement au nez parce qu'il était l'incarnation de tout ce qui est contraire à mes critères. Et pourtant, il avait réussi à briser cette carapace que je m'étais construite après le départ de mon père, une carapace forgée par l'éducation stricte de mes frères, la peur de l'abandon, et surtout l'environnement dans lequel j'avais grandi. Moi, Leïla, celle qui se croyait intouchable par les hommes, j'avais un homme dans la tête alors qu'à cet instant j'avais quelqu'un d'autre face à moi. Est-ce que je commençais à perdre la raison ? L'adolescente que j'étais n'avait certainement pas le pouvoir de se l'avouer à cette époque. Non, l'adolescente que j'étais était plutôt ouverte à découvrir un autre monde que celui qu'elle avait toujours connu. Cette adolescente était ouverte à casser les codes des règles imposées parce qu'elle était une fille et donc, de ce fait, elle devait aller à l'école et rentrer chez elle aider sa mère parce que la rue était dangereuse pour elle, parce que ses frères lui avaient toujours répété que celles qui traînaient dehors étaient des "kehba"... »