Daniela Blair Vaughan cache son passé sous un caractère fort et venimeux. À Woodton, elle est inatteignable. Paris Tomily Lancaster est un garçon mystérieux qui préfère rester loin des autres. À Woodton, il agit comme un fantôme. Rien n'aurait pu les lier avant ça. Car lorsqu'ils entrent en dernière année, une malédiction s'abat sur le pensionnat. La soirée du bal de rentrée, une élève disparaît. Et c'en est de même toutes les semaines suivantes. Alors que le pensionnat devient un huis-clos étouffant, chacun doit veiller à ce que ses secrets ne soient pas dévoilés au grand jour. La présence d'un criminel dans les couloirs devient pesante, et tandis que Paris recherche le coupable, Daniela prend soin de l'éviter. Elle le sait, la ressemblance qui la lie aux victimes et les événements étranges auxquels elle doit faire face ne sont pas le fruit du hasard. Les secondes défilent, et la peur s'accroît, car elle en est certaine: la faucheuse l'attend dans un coin du pensionnat.

« 𝐌𝐚𝐱𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐧'𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞. 𝐌𝐨𝐢 𝐧𝐨𝐧 𝐩𝐥𝐮𝐬, 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐧𝐞 𝐥'𝐚 𝐫𝐞𝐦𝐚𝐫𝐪𝐮𝐞́. » Zoé aurait dû l'épouser. Ils avaient déjà la maison rêvée au bout des lèvres, un chien à adopter, des enfants à imaginer. Puis Maxence est mort... et elle avec. Un an d'absence, de médicaments, de murs blancs. Un an à tenter de respirer après la fin du monde. Aujourd'hui, Zoé revient à la fac. Là où elle riait trop fort, où elle avait tout l'avenir devant elle, sans savoir qu'il pouvait s'écrouler en un battement d'ailes. Elle pensait pouvoir se fondre dans la masse, juste terminer son Master 2 et partir loin des souvenirs. Jusqu'à lui. Élias Morel. Le meilleur ami de Maxence. Celui qu'elle tient pour responsable. Celui qu'elle a juré de détester. Sauf que la haine a un autre goût quand il est si proche. Quand il connaît la version d'elle qui aimait encore. Quand ses silences répondent aux siens. Pour valider son année, Zoé devra affronter la vérité, la culpabilité... et ce lien interdit qui menace de la reconstruire autant qu'il ne la brise. Parce que parfois, le cœur a ses raisons que la raison ignore. Et survivre à l'amour pourrait bien être la plus belle des secondes chances.