Abstème et Orviétan - deux adolescents paraplégiques et farouchement opposés - se décident à créer au gré des mots, une réalité, qui, ils l'espèrent, comblera définitivement leurs maux. « Qu'est-ce que tu fous avec tes roues dégueulasses sur mon ponton, mec ? - Qu'est-ce que tu fous avec un joint dégueulasse à la Colonie, mec ? - J'emmerde la Colonie, et je t'emmerde aussi. - Quel dingue. - Quel chieur. - Hé, mais qu'est-ce que tu fabriques ? - Ça me paraît évident : je vais dans l'eau. »

Par la force de ses mots la poésie vous emporte dans des contrées lointaines ou les sens et les émotions sont décuplés. Empruntez cette route sinueuse et respirez, entre les lignes, les embruns chargés de sel d'un bord de mer, les fleurs des champs au détour d'un sentier, sentez le vent d'un soir d'hiver ou l'écrasante chaleur d'une après-midi d'été. Venez vivre le frisson d'un doux baiser au coin du feu et les sentiments exaltés d'une jeune fille en fleur.

L'obscurité n'est simplement qu'un besoin, une maison, une partie de moi. La douleur d'être perdu peut mener à se retrouver, pas vrai ? Voici les voix de mes pensées les plus sombres, l'histoire que raconte ma conscience. Amuse-toi bien.

«On a deux vies : la deuxième commence lorsqu'on comprend qu'on n'en a qu'une.» Confucius Vivre n'est pas simplement respirer et agir pendant un temps plus ou moins long. Vivre c'est sourire sans avoir à se forcer et savoir tirer du positif des pleurs. Comment pourrait-on apprécier le bonheur si le malheur n'existait pas ? Vivre, c'est accepter d'avoir mal en attendant de pouvoir apaiser la douleur. (Ceci n'est qu'un court texte, une sorte de nouvelle, il n'y aura pas de suite.)

Et tu marcheras sous la pluie, ta conscience louée à mes pauvres derniers mots. Peut-être comprendras-tu ? Certains n'auront jamais droit au bonheur. Sad, tome 2.

Parfois, c'est juste qu'il y a trop d'ombre dans ma tête. Ou peut-être que c'est toi, qui persiste sans cesse dans ma conscience. J'ai toujours eu besoin de poser des mots sur la vie. C'est comme ça. Ces mots, ils sont tous pour toi. Je te demande pardon. Blue. Sad, tome 3.

« Ah ouais c'est vrai t'attends encore que je te dise mon prénom, désolé bro', j'étais perdu dans mes pensées. Parfois je vais loin, mais je reviens toujours t'inquiète. Donc, je m'appelle Phedra Marshall. Mais tu peux m'appeler seulement Phedra, ou Phedre, ou encore Phe, mais c'est chaud, ça me fait penser à la fée clochette tu vois ? Je me vois avec un petite robe verte et un chignon dans les cheveux... » Je plonge une main dans mes cheveux bruns sales, les glissant derrière ma tête. « Quoique, je pourrais faire un chignon, ils sont tellement longs, faut que je les coupe. Mais problème, j'ai pas de robe, donc vaut mieux éviter de m'appeler Phe. Après tu peux, ça me dérange pas, mais voilà quoi. » Je remets ma main là où elle était, avant qu'une mèche de cheveux ne vienne glisser devant mon œil gauche. « Ah ouais non, je suis même pas blond. Une fée clochette brune ça ferait cloche. »

« si elle n'a pas commencé, au moins nous aurons la chance qu'elle ne se finisse jamais »

P oème qui ne servent à rien O u juste à déverser mon chagrin E t à le partager M auvais ou bon ce n'est pas à moi de juger E h vous qui lisez sa , venez donc, entrez #70 le 9/08/2017 #57 le 13/08/17 #41 le 21/08/17

je n'aurai pas la prétention de dire que mes écrits sont comme ceux de Rimbaud ou Hugo. je ne dirai pas non plus que mes écrits sont médiocres. ils sont.. moi. et c'est déjà beaucoup. - "T'es tarée. - Merci."