"- Combien de temps crois-tu que nous ayons encore à vivre ? demandai-je. Je le voyais dans ses yeux, elle s'était déjà posé la question. - Je l'ignore, Lyall. Peut-être une semaine, un mois, un an... Je sais juste que nous touchons à la fin. La fin du jeu, la fin de nos vies..." Nous sommes en 2050, et comme cinq millions d'autres joueurs, Lyall est retenu prisonnier dans un jeu vidéo sans précédent, Skyline Emrys. Valhalla, l'intelligence artificielle du jeu, a fomenté un coup d'Etat pour en prendre le contrôle absolu. Pour cette intelligence artificielle néanmoins ce n'est pas un jeu, c'est sa réalité. Pour les joueurs pris en otage dans cette dimension numérique, à la merci des caprices de la machine, une seule certitude demeure : ils doivent trouver la sortie de l'intérieur. Cette quête, ils l'apprendront à leurs dépens, pourrait leur coûter la vie. Construit sur les univers légendaires de la mythologie nordique, laissez-vous transporter par la beauté et les merveilles de Skyline Emrys. Mais prenez garde, tout comme la rose à des épines, cet univers enchanteur à lui aussi ses dangers... #8 Science-Fiction au 14/04/2018 #9 Science-Fiction au 13/10/2017 #10 Science-Fiction au 05/10/2017

L'océan, Luka en a toujours rêvé. Vivre libre et loin de la misère dans laquelle elle a grandi l'obsède. Peu importe qu'elle soit une femme, sa détermination est sans limites et elle compte bien prendre la mer. Quand le capitaine de l'Endeavour l'intègre à son équipage en dépit des convenances, Luka semble toucher son rêve du doigt. Mais passée l'euphorie du départ, la vie à bord se révèle impitoyable. Sous les ordres de l'intransigeant et mystérieux maître coq, Axel, Luka cherche à trouver sa place malgré le sexisme et la superstition légendaire des marins, alors que les véritables raisons de sa présence sur le navire lui échappent encore. Bien déterminée à percer le secret de leur expédition, la jeune mousse découvre rapidement que sur l'Endeavour, rien n'est ce qu'il paraît être.

2128. La terre est surpeuplée. Devant cette crise sans précédent, les dirigeants politiques démissionnent. Une nouvelle forme d'intelligence artificielle baptisée : N.O.E ( Nouvelle Organisation Étatique ) prend alors le pouvoir. Son but : rétablir l'équilibre mondial . Un Règlement est mis en place. Il est limité à 135 ans. Cela fait 239 ans qu'il existe et personne n'est parvenu à le stopper. Jusqu'à ce jour d'avril 2367. . .

Roman édité Sont publiés ici les premiers chapitres non corrigés 1887. Aucun Égaré n'échappe très longtemps à Gabriel Voltz. Ses atouts pour traquer ces créatures surnaturelles ? Un sens aigu de la provocation, de l'observation, une immortalité inexplicable et, depuis peu, une drôle de complice : rebelle, irrévérencieuse, mais surtout trop jeune pour être confrontée à ce monde de l'ombre. Pourtant, quand La Confrérie de la Sainte-Vehme, son redoutable employeur, découvre l'existence de Rose, Gabriel n'a pas d'autre choix que de lui faire quitter Paris et d'entraîner l'adolescente sur l'une de ses enquêtes. Dans un village isolé où des meurtres sanglants terrorisent la population, Gabriel doit faire face à la plus étrange et la plus dangereuse de ses missions. Il se peut qu'elle révèle bien plus que le coupable...

Abordée par d'étranges créatures le soir même de son anniversaire, Kaya n'a pas d'autres choix que de les suivre dans la cité d'Atlazas afin de protéger la vie de sa famille et de s'assurer un avenir, car ses ravisseurs sont formels : elle est en danger si elle reste sur Terre. Doit-elle croire sur parole ce Ike, qui malgré la mystérieuse connexion qui les unit, la retient prisonnière contre son gré ? Elle finit malgré tout par comprendre que sa nouvelle vie se dessine dans l'eau et part à la découverte d'un continent dissimulé depuis des millénaires, dont les êtres sont dotés d'incroyables pouvoirs.

Dans un proche futur, l'humanité a découvert une planète habitable et l'a colonisé. Une centaine d'années plus tard, certains humains ont commencé à muter et à devenir des bêtes à peine intelligentes, assoiffées de sang n'ayant qu'un seul but: la destruction totale de l'humanité. Et ils ont bien failli réussir: plusieurs siècles plus tard, les survivants de l'apocalypse vivent dans des villes fortifiées autonomes et redécouvrent lentement les technologies de l'Avant. Heureusement, certains d'entre eux ont développé la capacité de faire de la magie, de modifier la réalité par la puissance de leur volonté. De plus, les hommes vivants dans des conditions climatiques difficiles ont commencé à muter et à développer des adaptations singulières à leur environnement: queues, cheveux luminescents... La vie sur Yaghan est dure, la nature est vierge, sauvage, belle et impitoyable et les morlocks sont une menace constante... Mais envers et contre tout l'humanité survit! L'histoire est écrite en anglais (je suis bilingue et j'ai vécu 5 ans à Seattle), mais je traduis certaines de mes nouvelles en français. Je suis en train d'écrire un roman, et j'écris aussi un ensemble de nouvelles mettant en scène certains des personnages secondaires de mon histoire. "La loi des plaines" est une de ces nouvelles, qui se focalise sur une tribu de nomades vivant hors des plaines.

« Elles m'ont dit que j'avais de la chance. Que j'étais différente. Que je pouvais changer le cours de l'histoire. Que je portais l'espoir en moi. Je suis censée les croire sur parole, accepter mon destin. Mon avis ne compte pas. Je ne devrais même pas être dotée d'un avis. À leurs yeux, la Cause, la vraie, la grande, l'unique, prend le pas sur l'Humain. Je devrais m'accommoder de cette vie factice, conçue pour servir un intérêt supérieur qu'elles manipulent à leur guise. Je ne suis pas sûre d'être prête à l'accepter. Quand je doute, je prends le temps de les regarder. Tous autant qu'ils sont. Ils agitent leurs bras, chacun dans leur coin, se rejettent sans cesse la faute et prétendent détenir une vérité qu'ils ne peuvent expliquer. Ils agissent au nom d'une justice aux définitions multiples. Ils brisent toute esquisse d'unité, sous l'effet de leur prétendue nature pour les uns, ou d'une volonté divine pour les autres. Et finissent par s'entre-tuer, aveuglés par leurs croyances biaisées ; éternelle justification de l'injustifiable. Ils me fascinent. Tous autant qu'ils sont. Incapables de comprendre qu'à leur échelle, le blanc et le noir n'existent pas. L'humain n'est que nuances de gris, où chacun prétend tendre vers sa conception fallacieuse de la lumière et accuse l'autre de sombrer dans une obscurité immuable. Ils me fascinent. Tous autant qu'ils sont. Et pendant qu'ils baignent dans leur ignorance, la véritable ombre peut se répandre en toute quiétude. Taïka. » Luna Backlash, extrait d'« Avant la Chute », texte retrouvé dans les archives de la Tour d'Ynula. ~ Lauréat des Wattys 2019 - Catégorie Fantasy ~