lenamorgan_
« Un jour, Mordred, je te le promets, les druides seront acceptés.
Un jour, mon fils, notre peuple sera libre. »
Douce promesse qui, aujourd'hui, n'était plus qu'une chimère. Car, quinze siècles après mon aïeule, l'ostracisation, entre Mortels et Aifés, s'était entérinée. Des ambitions de Morgane, aucune lueur ne subsistait ; la division seule persistait. Pire encore, sous l'égide du Seigneur des Ombres, les descendants des druides s'entre-déchiraient.
Depuis vingt ans, j'écoute le chaos fredonner sa doucereuse complainte, à l'écart, en silence.
Jusqu'à cette nuit.
J'aurais dû m'abstenir de toute riposte à l'encontre de ce m'ont aveuglée...
À présent, il me faut assumer.