458 jours se sont écoulés depuis que Abby Rivera a été libérée de sa captivité par celui qui la retenait prisonnière. Depuis, elle tente de se reconstruire en vain car chaque seconde passée avec cet homme sans visage la hante de questions sans réponses. Pourquoi l'avoir laissé en vie, mais pas les autres ? Pourquoi l'avoir libéré ? Que s'est-il passé ou qu'a-t-elle fait pour qu'il décide de la laisser vivre ? Hantée, Abby décide de croire que c'est ce qu'il voulait...qu'elle soit hantée à jamais par son souvenir et qu'à chacune des respirations qu'il lui permet de reprendre qu'elle n'oublie jamais que c'est lui qui en a décidé ainsi. Et alors qu'elle s'efforce de prendre un nouveau départ dans une nouvelle ville, Mercer Island devient le théâtre d'une série de meurtres inexplicables ainsi que l'arrivée d'un homme mystérieux sur lequel il est presque impossible de détourner le regard...

Quand la douceur laisse place à la violence. Que la vérité n'est qu'un ramassis de conneries à ses yeux. Que le vrai du faux n'est plus dissemblable. Rebecca se fige et regarde Cupidon. Il se dandine avec son carquois vide de ses flèches sur son dos, fredonne une douce musique, affiche un air mutin et s'en va comme s'il venait d'achever une bonne journée de travail. Quand elle se rend compte que son Boss n'est pas ce qu'il prétend être, elle remarque finalement que son pied est devant une bombe à retardement. Le compte à rebours est lancé. Son cœur n'y survivra pas. Rebecca Johnson se dit foutue. Leur relation est tordue. « Elles tremblent face à moi. Elles s'extasient devant mon regard. Elles fantasment à ma voix. Elles se soumettent à leur propre passion, et je prends ce qu'elles me donnent. Ravagées de désirs, elles s'en plaignent silencieusement. Je suis leur péché. Leur fruit défendu. Je suis leur pomme d'Adam. Elles me goutent, mais ne croquent pas, elles veulent se rassasier mais je ne les laisse pas. Alors Rebecca...Que veux-tu de moi ? »