souvenir toi

Trois chaises. Une passion. Un monde en perpétuel interaction. Une fille, un garçon, Quelques mots lancés sans confession, Sans se préoccuper de la chaise vide. Qui les regardait. Qui les épiait. Qui les tuait. #3 in Paranormal (23.06.2016) #2 in Paranormal (15.12.2016) Récompensé aux Wattys France 2016 dans la catégorie Premier Récit. ◊ Les Nuits Insomniaques | 1 © Je suis un paradoxe. | juin 2016

« Un » ne serait qu'un fantôme, qu'une âme parmi des milliers. « Un » en serait l'énième épitome, un être on ne peut plus familier. La neige apaise les cœurs, sans pour autant arriver à les enlever. Il atténue cette rancœur, ce malheur, et exalte de ses yeux le sommet d'éternité. #29 in Paranormal (13.08.2017) ◊ Les Nuits Insomniaques | 3ième et dernière partie. © Je suis un paradoxe | 2016

Eden, quatre lettres, pour un faible corps enfermant son mal-être, Eden, personne ne le sait, mais tombé entre les météores jamais la vie ne l'attirait. Qui es-tu, Eden ? #10 in Paranormal (15.12.2016) ◊ Les Nuits Insomniaques | 2 © Je suis un paradoxe | juin 2016

Titouan Levigreens a seize ans. Il déprime. Il a toujours son cahier orange avec lui. S'il est orange c'est parce que c'est la seule couleur qu'il n'a pas sur son corps. Il a du bleu, du violet, du vert, du rouge et du jaune mais pas d'orange. Parce que les hématomes ne sont pas orange. ☆ Photo de couverture de Ryan Johnson TERMINÉ

Des rêves, du vide et des maux. © larmesmauves - 2016

Abréaction [abʀeaksjɔ ̃] n. f. PSYCH. Brusque libération émotionnelle. "Tu sais, je l'ai observée, longtemps. Et tout ce que je peux affirmer d'elle n'est que néant Parce qu'elle fait partie de ces gens Que la vie n'atteint jamais vraiment." #FreeYourBody

"La maladie Ensis oblige le gouvernement à envoyer de plus en plus d'infectés en cure intensive. Nous conseillons à toute personne ayant des symptômes comme : toux, mal de gorge, fièvre, vomissements... J'arrête ma lecture en soupirant, fatigué de lire toujours les mêmes absurdités. Un tas de mensonges inscrits dans des mots que l'on prêche comme étant une nécessité ; le monde est obligé de se mentir à lui-même pour s'assurer une existence paisible - le monde est obligé de se mentir à lui-même pour se rassurer. Mes doigts me font presque mal tant il est lourd de porter un papier aussi plein de faux. "

Arès est un adolescent qui, un jour, se tait. Son mutisme désempare ses proches qui finissent par le délaisser, laissant le jeune homme face à son propre silence. Et comme Arès a abandonné les mots, la peinture devient sa façon de s'exprimer, bien que personne ne sache décrypter ce qu'il dessine. Personne, sauf Ève, la pianiste.

"Prenons un moment, veux-tu ? Et si nous nous racontions ce qui fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui ? - Oui, mais n'oublie pas. Rien n'est pardonnable, et tu mourras ce soir." OS - UM 12