On dit que l'amour n'a pas d'âge mais la société, elle, en a un. Je suis cette femme dans la quarantaine : trois fils, une entreprise, une réputation . Veuve depuis vingt-et-un ans, j'ai élevé mes enfants seule. J'ai bâti un empire. J'ai tenu bon face à tout. J'ai su contrôler ma vie sauf mon cœur. Depuis trois ans, un feu brûle en silence. Ce feu a un nom : Hassan. Il a 29 ans. Beau. Tendre. Obsédé par moi. Et surtout il est le meilleur ami de mon fils aîné. J'ai résisté. Longtemps. Puis j'ai cédé. Je suis tombée. Amoureuse. Et je me déteste pour ça. Est-ce une crise ? Une trahison ? Ou un amour qu'on voudrait m'interdire ? Que diront mes fils ? Que dira le monde ? Et surtout comment éteindre un feu que je n'ai jamais voulu allumer ? que vais-je faire de ce cœur qui ne veut plus l'oublier ? Comment faire face à cette pression sociale : Les normes imposées par la société, la famille, la morale ?

J'observe ce qui m'entoure avec la nonchalance qui me correspond. J'observe ce putain d'appart qu'on partage à trois, Nayra ma grande soeur et Kader mon petit frère. Pas de parents en vu, vie tragique et merdique. A 12 ans j'ai été diagnostiquée comme "sociopathe", je ressens rien. Pas de sentiments, jamais de peine, jamais de joies. Corps sans vie, âme sans conscience. Terriblement seule. Et puis un jour il y a eu lui. « L'écume de ses jours » 1ère dans les fictions générales le 02/05 merci les girls