« La première fois que je suis mort, cela m’a fait tout drôle. Pas tant de mourir finalement, mais parce que c’était nouveau. Je suis décédé de mon plein gré, avec une part d’égoïsme assumée : je voulais voir à quoi ressemblerait mon enterrement. J’ai toujours rêvé de vivre ce moment-là car, il faut bien l’avouer, il est frustrant d’assister à celui des autres et de toujours manquer le sien. La vie n’offre finalement que deux occasions de réunir la famille et les amis autour de soi : son mariage et son enterrement. Ils viennent alors s’agglutiner dans une église et commencent à pleurer. De joie quand vous dites oui. De peine quand vous êtes allongé dans un magnifique cercueil en bois de vingt-deux millimètres d'épaisseur, équipé d'un dispositif d’étanchéité au fond et de quatre poignées sur les côtés. Vu que mon mariage avait eu lieu il y a fort longtemps, dans l’intimité d’une cérémonie confidentielle et - pourquoi le nier ? - ratée, je voulais absolument vivre intensément mon enterrement. Je considérais cela comme un droit fondamental et inaliénable attaché à ma personne. Cependant, il ne fut jamais question de mourir vraiment ; simuler était amplement suffisant. Après avoir été malheureux pendant plusieurs mois, creusé ma dette, laissé une lettre crédible évoquant un pont d’où l’on peut sauter, je disparus. Une semaine après, on organisait mes obsèques. Il n’avait pas été jugé utile de poursuivre la recherche du corps plus longtemps.

Des nouvelles noires, souvent bizarres, parfois drôles. Où tout part en sucette un peu trop vite, un peu trop fort, un peu trop loin. " Vous avez pensé à vous suicider trois fois aujourd'hui ? Condamné à mort !" " Vous avez fait le bien autour de vous ? Votre espérance de vie s'allonge. " " Vous voulez un enfant, alors il faut passer le permis." Les trois premiers volumes sont disponibles sur mon site, amazon, kobo. Une nouvelle tous les quinze jours entre décembre et avril.

Kilian a vingt-deux ans. De bonnes études, un bon travail, de bons amis. Un jour, il rencontre la NSF, organisation mystérieuse qui lui demande de rejoindre ses rangs. Elle, elle appartient à cette organisation depuis sa naissance. La plupart du temps, elle a une vie normale, mais sous son apparence banale, elle est un agent d'élite accro à l'adrénaline. Il va bientôt devoir choisir entre un futur tout tracé et une vie entière de danger. Elle va lui enseigner à devenir une arme, à se battre contre la peur. Et lui va lui apprendre que vivre avec la mort, c'est la définition de survivre. Ils vont remettre leur vie, leurs valeurs en question. Ils vont se torturer l'un l'autre, se haïr et se poursuivre, jusqu'à changer ce qu'ils sont. Ce qu'ils étaient. Jusqu'à ce qu'aucun retour en arrière ne soit possible.

Constance est un coeur brisé qui se balade dans la vie, parmi tant d'autres. Elle trimballe son bagage amoché par la perte d'un être cher comme tellement de personnes avant elle. Parfois elle tente de se consoler, de ce dire que ce n'est qu'une putain de fissure qui finira bien par se refermer. Mais, il y a toujours un élément qui vient se coincer dans l'engrenage pour nous faire perdre les pédales. Pour Constance, c'est un coup de fil de la mère de Théo. Une vulgaire succession de phrases, de mots, pour lui annoncer qu'avant de les abandonner il a laissé une trace de son passage sur cette foutue Terre.

Les meilleures histoires paranormales prises sur l'Internet !