Quand il s'agit d'amour, le cœur de Francine s'emballe pour les Théo. Prénom seul ou suivit d'un suffixe, rien n'y change : elle finit toujours par en tomber amoureuse. Il y en a eu plusieurs tout au long de son adolescence, alors, quand la fac arrive, elle ne peut s'empêcher de continuer à appliquer cette théorie avec un de ses camarades portant ce prénom. La question restante étant : va-t-elle avoir une chance en retour ? Bien que la réponse ne soit pas certaine et encore moins parfaite et prévisible, elle pourra compter sur le soutien de ses nouveaux amis et sa colocataire pour y voir plus clair dans ses sentiments.

Il me reste 100 jours. 100 jours avant que la maladie ne m'emporte et sème sur son passage mort et tristesse. Je n'ai aucun moyen de repousser cette date fatale, aucune possibilité de survivre. Pour eux c'est une malédiction, pour moi c'est une chance : je profiterais de ces 100 derniers jours pour pouvoir mourir sans regret. Le compte à rebours est enclenché

Si June Roberts ne s'était pas sauvée de sa chambre d'hôpital pour aller chercher une boîte de craquelins au fromage, rien de tout cela ne serait arrivé. Elle n'aurait pas vu le garçon haletant sur la civière. Elle n'aurait pas pensé à lui toute la nuit, et elle ne serait pas tombée amoureuse... Peut-être que ça aurait été plus simple. Mais la vie a toujours été compliquée pour June. À sa naissance, elle est née avec une malformation rare au cœur et, depuis ce jour, elle subit des choses qu'aucune adolescente de 16 ans ne devrait subir. Mais June n'est pas du genre à se plaindre. Elle garde la tête haute, quoi qu'il arrive, même en apprenant que ses jours sont comptés... [#61 Roman d'amour - 2 mars 2016]

Constance est un coeur brisé qui se balade dans la vie, parmi tant d'autres. Elle trimballe son bagage amoché par la perte d'un être cher comme tellement de personnes avant elle. Parfois elle tente de se consoler, de ce dire que ce n'est qu'une putain de fissure qui finira bien par se refermer. Mais, il y a toujours un élément qui vient se coincer dans l'engrenage pour nous faire perdre les pédales. Pour Constance, c'est un coup de fil de la mère de Théo. Une vulgaire succession de phrases, de mots, pour lui annoncer qu'avant de les abandonner il a laissé une trace de son passage sur cette foutue Terre.