Haïr : Avoir de la haine pour quelqu'un, lui vouloir du mal. Voilà le seul sentiment que Sunggyu ressentait pour Woohyun.

Woohyun est un jeune psychiatre menant une vie ennuyante et fade à son goût. Cependant, sa vie va prendre une toute autre tournure en rencontrant un homme possédant un trouble de personnalité.

L'un est enfermé dans sa cage aux barreaux de fer, l'autre se trouve à l'exterieur avec peut-être la clé vers la sortie. Tel un prince charmant, Sunggyu doit sauver Woohyun des griffes de son boureau. Un amour qui leur est interdit. Surmonter les dangers à leurs risques et prérils pour vivre un amour tant convoité...

Moi, je respirais de grosses bouffées d'air. Mon corps entier tremblait. Je devais m'enfuir. Je ne voulais pas rester là. - Suite de Only You -

« J'inspirai une nouvelle fois une bouffée d'air. Ce fut un air frais qui s'infiltra une nouvelle fois dans mes poumons cependant... Ca ne l'était pas. Une odeur bizarre s'était imprégnée dans mes narines. Quelle était cette odeur ? J'inspirai une seconde fois, et reconnus l'odeur. C'était bien... L'odeur du sang. Pourquoi sentais-je ça maintenant ? Ce n'étais pas normal, non ? A moins qu'il y ait un don de sang quelque part ? Non, impossible. C'était bizarre. Je ne comprenais pas. Ou plutôt... Je ne voulais pas comprendre. » _________ Pairing : Woogyu.

La famille Kim. Les parents chérissent leur aîné, SungGyu. Ils ne s'occupent pas de leur deuxième fils, MyungSoo atteint d'une maladie qui le clou dans un fauteuil roulant, c'est SungGyu qui s'en charge. Il vient le jour où SungGyu doit aller travailler. Il engage un infirmier, Nam WooHyun.

Woohyun est atteint de l'anesthésie : c'est-à-dire qu'il a perdu le sens du toucher. Il ne peut plus sentir la chaleur ni le froid, ni la douceur ou la dureté. Il est simplement insensible au toucher. Cependant, un jour, quelque chose le réveille de son monde où il se sent vide. Il a senti un contact. Un contact avec un homme qu'il ne connaît pas... Woogyu~

Mes poumons me hurlaient de m'arrêter, mes muscles criaient pour du repos, mon souffle était pire qu'erratique, ma visions se faisait de plus en plus floue, alors que je me rapprochais de plus en plus des rizières que j'avais aperçu quelques minutes plus tôt. Je pourrais sûrement demander de l'aide à un villageois. Peut-être accepteraient-ils de m'aider, même si je ne savais pas vraiment ce qu'ils pourraient faire face à des gardes. Mais je m'en foutais, je ne voulais pas me faire attraper. J'ai ralenti, posant mes mains sur mes genoux le temps de reprendre mon souffle, avant de marcher difficilement. Du peu que je voyais, il y avait un jeune homme, vêtu de noir avec un chapeau sur la tête, à seulement quelques mètres de moi. Il ne me manquait que quelques pas, et je pourrais l'atteindre, et pourtant, il me paraissait beaucoup trop loin pour que je puisse ne serait-ce que le toucher.