Ohsatadoc
«C'est mon mari. Je l'aime.
Je l'aime tellement que parfois, ça me fait mal au ventre, me pique la nuque, me fait trembler les mains, me donne envie d'éclater mon crâne contre un mur, de me jeter par la fenêtre. » [...]
Elle est une machine, juste bonne a aimer celui qui la torture. Celui qu'elle se doit d'appeler «mon mari».
Celui qui lui a donné la vie, lui, savant fou, lui monstre au coeur sombre.
Elle l'aime, si fort, trop pour que ça ne fasse pas mal. Elle l'aime mais, quand d'autres sentiments que l'amour se développent dans son esprit mécanique, tout s'embrouille.
La peur, d'abord.
La tristesse, peut être.
La colère, surement.
Puis, la rage.
Celle qui emporte et détruit, celle qui brise et qui tue. La rage de vaincre, la rage de vivre. La rage que rien n'arrête, celle qui démarre alors le cycle cruel de la liberté et puis alors ... de la vengeance.