J'étais le prince héritier du trône d'Oman. Accusé à tort, on a fait de moi le traître de la couronne. Je suis resté enfermé sept années dans l'ombre de la plus noire des prisons d'Oman, et le temps aura suffi à développer ma haine envers mon propre pays. Alors c'est dans la vengeance que mon cœur meurtri s'est formé. Et c'est comme ça que vous apprendrez à me connaître. Car je finirai par reprendre mon trône. Mais que faire, quand des immenses yeux ambre de cette femme mon âme s'abreuve? Car mon désir de tuer les miens pour récupérer mon trône est plus ardent. Alors qui brûlera en premier? Noor ? Ou Nafir ? 𝓒𝔢 𝔱𝔯𝔬̂𝔫𝔢 𝔢𝔰𝔱 𝔪𝔦𝔢𝔫.

Quelques mots échangés. Des liens se nouant grâce aux temps. Des discussions quotidiennes libérant leur âme mélancolique. Les paroles de l'inconnu à le don de lui redonner de l'espoir. Les paroles de la songeuse le fascine comme l'afflige un tantinet douloureux. Comme quoi, la discussion est parfois la clé de la quiétude. Se balançant sur le vent, ils enchaînent leur discussion des plus intimes se laissant lire comme dans un livre ouvert. Un échappatoire qui donnerait à plus d'un l'envie de faire de même, de trouver réconfort sans le chercher. Les sujets sont divers souvent morose mais parfois remplie d'espoir. Mais n'est ce pas un danger de s'ouvrir autant à une personne que l'on ne connaît pas plus que ça ? Est ce que les sentiments de l'Homme naîtront ? Et à quel prix ? Le but n'était t'il pas de se livrer à un étranger pour éviter de devoir le faire avec ses proches ?

Plus les lieux sont magnifiques, plus les châtiments qu'on y subit paraissent amers. pour un public averti -2022

Talis a été disséquée. Talis est un cadavre. Talis connaît sa loi. -2019-

Les histoires d'amour sont en réalité très simples. Il suffit de prendre des jeunes déjà fous amoureux, de leur laisser trois chapitres, d'y coller un narrateur qui manque de tact et de faire mijoter le tout.

some people are just born with tragedy in their blood.

"Nous étions jeunes, à l'époque. Je me souviens très bien du premier jour où je l'ai vue. J'entamais mon dix-septième printemps avec à l'esprit tout ce qu'un adolescent de mon âge pouvait attendre de la vie : les première cuites, la première cigarette, la première année redoublée, la première fois de tout. Avril était doux en cette année 1954 et les jupes des filles étaient plus courtes hors des murs de l'école. Pourtant, lorsqu'elle arriva à l'école de Saint Barthélémy, il pleuvait. " Et cet été 1954, il ne l'oubliera jamais.