[ 𝐍𝐎𝐔𝐕𝐄𝐋𝐋𝐄 ] 𝑫𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒆, 𝒊𝒍 𝒚 𝒂 𝒂𝒖𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒅'𝒆𝒔𝒑𝒐𝒊𝒓𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒅'𝒆́𝒕𝒐𝒊𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒄𝒊𝒆𝒍. -ˋˏ༻❁✿♡𐙚♡❀༺ˎˊ- Dehyris... Un royaume où la paix règne sous le soleil d'un printemps éternel. Bénie par une force disparue, la princesse Lycair Howl transforme tout ce qu'elle touche en fleurs luxuriantes, rappelant la beauté de la nature. Sa vie au château semble être aussi légère que sa douce apparence, jusqu'à ce que ses devoirs de reine ne la rappellent à l'ordre : enfanter un fils. Les plus riches commerçants assistent au bal organisé par la future reine, qui comprend qu'aucun de ces prétendants ne l'aimera pour ce qu'elle est vraiment. Alors qu'elle assiste à la nouvelle sélection des chevaliers, l'un d'eux ne retire jamais son casque, renforçant l'intérêt de la princesse. Hucral Naught défit les codes l'éthique. Chevalière alors qu'elle est une femme, déteste les robes et ces choses superficielles de la royauté : elle fait perdre la tête à la future reine, qui lui révèle son secret insoupçonné. Voyant que Lycair reste fermée à toute proposition des prétendants, son conseiller choisit un homme pour elle. Sa liberté est désormais emprisonnée dans son propre château, malgré la présence ensorcelante d'Hucral. Leur relation est interdite. Alors que Lycair continue à nier son amour, Hucral, elle, est bien décidée à l'arracher des griffes de son futur époux. Lycair décidera-t-elle d'abandonner ses sentiments pour son royaume, ou pour sa tendre chevalière Hucral ?

Victoria, brillante avocate new-yorkaise au sommet de sa carrière, mène une vie rythmée par les exigences des tribunaux . Mais derrière l'apparence de perfection se cache une fatigue écrasante. Face à cette réalité, Victoria prend une décision radicale. Elle choisit de tourner le dos à son quotidien effréné pour retourner dans son village natal, cet endroit paisible qu'elle avait abandonné des années plus tôt. De retour dans cet univers empreint de nostalgie, Victoria espère se reconstruire. Mais ses certitudes vacillent lorsqu'elle croise Ivy, la chaleureuse et charismatique propriétaire d'une maison d'hôte. Entre non-dits, souvenirs enfouis et une alchimie nouvelle, Victoria se rend compte que la paix qu'elle cherche pourrait se trouver là, au cœur de son village natal, ou dans un simple regard échangé avec Ivy. Et si, en s'éloignant de tout, Victoria retrouvait enfin ce qu'elle cherchait depuis toujours : elle-même ?

La vie de Justine est devenue particulièrement bruyante depuis que sa nouvelle voisine, Hortense la joueuse de batterie, s'est installée. Impossible de passer une soirée sans entendre des fracas de cymbales et de tambours. Elle va tout faire pour retrouver sa tranquillité dans son appartement paisible mais se rendra rapidement compte que faire partir Hortense va être plus difficile que prévu. [Publiée le 7 avril 2024]

« Qu'est ce qu'elles représentent pour Zoey ? » se demanda Mira en levant le regard vers les tortues. Et puis, elle la vit. Une immense tortue marine aux écailles violettes observait Mira. Elle était grande, peut-être plus grande que Mira elle-même. Sa carapace était endommagée, brisée par des impacts et rayée de partout. À certains endroits, des écailles manquaient sur ses nageoires. La tortue ne quittait pas Mira des yeux, comme si elle essayait de la comprendre. Ses yeux noirs étaient tellement profonds que Mira pouvait voir son reflet. La tortue clignait lentement des yeux. Elle semblait apaisée de voir la fille aux cheveux roses. Elle bougeait ses nageoires calmement, se maintenant en place pour être en face de Mira. Comme si elle avait trouvé une semblable. [Publiée le 3 août 2025]

Qu'y a-t-il de plus triste que le son d'une voix qui se craquelle juste avant de se briser? L'absence totale de son. L'absence totale de son quand il y en a eu un. C'était ça. Le plus triste. Zoey avait bien compris que cette représentation là avait été leur dernière. Que ça n'arriverait plus. La rappeuse s'en sentait un peu chanceuse : on a rarement le privilège de comprendre la dernière fois. Elle survient sans prévenir et on la comprend bien trop tard, quand on a oublié qu'il fallait dire au revoir. On ne sait jamais sur le dernier moment qu'il s'agit du dernier. Elles avaient au-moins eu cela : le choix de saluer. La dernière révérence pour le dernier retour, le dernier baiser juste avant la rupture. Comme leur dernière valse à l'abandon certain, juste sur le point indicible et presque inébranlable, juste là, juste avant que le disque ne s'arrête. Et Zoey pleura un peu à l'intérieur parce que Rumi n'avait pas eu cet honneur. [!] Description graphique de la violence, description de plaies, pas de violences sexuelles, dépendance à l'alcool (non central), mention d'auto mutilation occasionnelle [!]

[Polytrix] Rumi hurla. Et sa dernière demande ébranla le monde à percevoir. Une onde fuchsia se propagea tout autour d'elle. Et Rumi se tenait là, à la jonction entre les mondes. Sur cette frontière ténue qui était à un souffle de se rompre. Debout sur ce point indicible. L'épicentre du chaos. L'évènement laissa la jeune femme sans voix. Choquée, au même titre que ses deux spectatrices par ce qui venait de se produire. Rumi n'avait plus rien à défendre. On ne raisonne pas la peur. C'est ce qu'il y a de beau. Intuitive, sauvage, irraisonnée. Et ses chasseuses... Elles étaient terrifiées. Rumi avait cessé de s'agiter, prise comme une biche blessée devant les phares d'une voiture lancée sur un goudron brûlant et dont l'éclat inondait un peu plus son champ de vision chaque seconde. Jusqu'à l'éblouir. Il ne lui restait que peu de temps avant d'être percutée et l'impact promettait d'anéantir un peu plus que sa chair et sa carcasse creuse. Alors c'était cela. Le désespoir. Et couplé d'impuissance, il ne laissait que son corps muet à contempler le vide. Oh, Rumi pensait pouvoir s'y accoutumer.

Dans un prestigieux lycée, Lou et Emma n'ont qu'un point commun : leur haine mutuelle. Toujours en compétition, elles ne ratent jamais une occasion de se défier. Mais lorsque leur professeur de littérature met en place un projet de correspondance anonyme, elles se retrouvent à échanger. Peu à peu, les mots se transforment en confidences... et les sentiments naissent sans qu'elles ne soupçonnent l'identité de l'autre. Que se passera-t-il quand la vérité éclatera ?

Après trois ans passés derrière les barreaux pour un crime qu'elle jure ne pas avoir commis, Solène Mercier, 22 ans, revient à Valmure, une petite ville grise noyée dans le silence et les regards en coin. Ancienne étudiante brillante, aujourd'hui brisée, elle tente de se faire oublier dans un café de quartier, fuyant les étiquettes qu'on lui colle : "pyromane", "menteuse", "folle". Tout ce qu'elle veut, c'est survivre. Pas être vue. Pas être touchée. Mais la ville ne l'a pas oubliée. Et Isaure Delcourt non plus. Isaure a tout pour elle : la réputation, l'argent, un nom qui ouvre toutes les portes. Avocate pénaliste redoutée malgré son jeune âge, elle est aussi la fille d'un politicien influent et l'une des personnes les plus en vue de Valmure. Pourtant, derrière ses robes noires et son sourire maîtrisé, Isaure cache une faille profonde : une obsession maladive pour la douleur qu'elle ne montre jamais et qu'elle reconnaît chez les autres. Quand elle croise Solène pour la première fois dans ce café trempé de pluie, quelque chose se fissure. Elle la reconnaît - et pas seulement parce que le visage de Solène a fait la une des journaux trois ans plus tôt. Il y a quelque chose de plus ancien, de plus intime... mais que personne ne connaît.

(Suite direct de Trois Mille euros Net) La blonde avait légèrement souri à son humour douteux mais avait su se dérider un peu face à sa jovialité. Peu à peu, au fil de la journée, elle avait doucement compris comment Giulia avait pu tomber dans ses filets. Depuis qu'elle connaissait Magda, elle gardait en tête l'image de la belle jeune femme foutu comme un mannequin qui décorait le bras de son ex-femme. Il était surfait de se demander pourquoi Giulia était tombée amoureuse d'elle. Il suffisait de regarder Volkov une seconde.

Oh, comme c'était intéressant. Le majordome les observait en doux spectateur silencieux et se délectait véritablement de cette scène surréaliste. Voilà que la jolie sorcière russe, celle dont soi-disant tout le monde tombait amoureux, était, juste devant son nez, en train de s'enticher de sa patronne. Il peina à réprimer un sourire. Ce que ça pouvait être amusant.