Qu'arrive t'il quand, lors de votre première fugue, vous rencontrez une personne inoubliable ? "C'était le genre de personne qui me faisait rire alors que je voulais pleurer, mais c'était aussi cette personne qui était capable de te glisser entre les doigts alors que tu la serrais bien fort." Peut être que l'imprévisible est prévisible...

Troisième tome des poèmes de Benjamin Katagena.

Au cabaret du bonheur, c'est Naïa le portier. Un portier aux robes à fleurs printanières, un portier au carmin sur les lèvres et aux mots de velours. Un portier qui laisse entrer chacun. Même en baskets, même défoncé, même voleur, dictateur. Elle a les cheveux longs, Naïa. Longs comme ses cauchemars. Comme les nuages qui coulent. D'un sourire en soleil, Naïa les console. Crédits de la couverture : illustration par Ana Godis - Mise en page par Benjamin Katagena

Il est bien triste, l'homme moderne. Il a perdu sa liberté. C'est de la chair à gagner, un homme moderne. Gagner une guerre, du bénéfice ou de l'emprise. Son cœur est une pile et quand il la recharge, ce n'est que pour se satisfaire des deux jours sur sept qu'on lui accorde pour ne vivre qu'à moitié. On lui vend la malbouffe et des rêves d'évasion... Mais c'est rare qu'il s'évade. Non, il ne fuira pas - parce qu'on a réussi à ce qu'il se la foute tout seul, la pression. « Il faut que je sois bon, il faut qu'on me remarque. J'suis jamais bon, allez... Toujours plus loin, encore plus haut ! »

"Aujourd'hui, c'est mon cœur qui pleure." "Et embarque-moi sur ce bateau naviguant sur les gouffres amères mais sucrés de l'amour." "Plongeons chacune dans le regard de l'autre, profitons de cet instant." Un recueuil bourré d'amour, en veux-tu en voilà ! Non vraiment, bourré d'amour. Limite niais. Bon, carrément niais. Fais gaffe, tu risques peut-être de gerber de l'amour à la fin. A tes risques et périls.

Divers poèmes que j'ai écrits