C'est tout à fait, pour l'instant, un recueil de nouvelles dont je me sers pour différents concours sur Wattpad. Cette œuvre sera réorganisée à l'avenir, de façon à contenir bien d'autres récits déjà écrits ou que j'écrirai plus tard.

Voici ce qu'il advient lorsqu'un suprême Orgueil, croyant s'adresser au triste lecteur d'une société compromise, tâche à expliquer en quoi consiste l'Art véritable de se conduire : une de ces œuvres qu'on adore ou qu'on déteste - rien au milieu ! Et pourtant il ambitionnera, cet incroyable Chanteur, tout en accusant son contemporain et en le traitant par l'intransigeance et le mépris, de l'élever au-delà de lui-même : ainsi voudra-il que son livre soit, en même temps qu'un éreintement, un don salvateur et une lumière à qui sait ouvrir les yeux. Mais peut-il vraiment espérer, ce Fou intempestif, qu'un seul lecteur sera capable de le comprendre et d'en mesurer à son avantage toute la généreuse conséquence ? Peu lui importe que cet ouvrage plaise, car le seul avis dont il tienne compte, c'est le sien. Ce sera bien assez pour lui que le livre existe : il le considère déjà, sur cette pauvre page blanche, d'un éclat presque inégalé.

Parce que j'ai vraiment cru un jour - je le jure ! -, dans une stupeur affolante et atroce, que ma femme avait disparu, évanouie, volatilisée pour toujours dans les insondables replis de l'Espace et du Temps...

Qu'est-ce qui lie Mme Duguet, une citadine modeste découvrant soudain un prodigieux billet de banque dans sa boîte aux lettres, et Shana, villageoise d'Afrique sauvage dont le devoir absolu est de taire à l'explorateur blanc l'existence du « grand arbre » ? Ce sont deux femmes que guide leur cœur. Or, est-il rien de plus étrange et fascinant que les passions superbes de ces femmes-là ?

Le Moyen Age version western spaghetti. Avec donc des mentons mal rasés, des longs regards en zoom ralenti, des duels sur fond d'orgue, de la chaleur, du sang, de la sueur, de la poussière. Et, bien sûr, de Larouille... Eté 1129. Un mystérieux cavalier arpente la Provence, laissant un chapelet de cadavres horriblement mutilés dans ses traces. Quelques paysans l'ont entr'aperçu. Ils parlent d'un immense destrier noir, d'une silhouette lourdement cuirassée, et d'une aura de terreur suffocante ; les rares ayant vu son visage sont désormais trop déments pour pouvoir en témoigner. Il n'est pas seul à parcourir les routes du comté. Un vieil homme sans nom va de place en place, ne s'arrêtant jamais, fuyant toute gloire et toute amitié. Sa jument grisâtre et fatiguée transporte un arsenal suffisant pour équiper une cohorte, et sa cotte de mailles rouillée dissimule peut-être le chevalier le plus dangereux des royaumes latins. Leurs pistes se croisent dans un village reclus, écrasé de soleil. Et le fracas des armes va se mêler aux grincements des cigales... Episode désormais disponible sur l'appli Rocambole. Seuls les premiers chapitres apparaissent ici.

Les corbeaux croassent, à son passage. Les plus courageux s'inclinent, face à elle. Elle est, probablement, plus impitoyable que la Mort. Personne ne sait son nom, ni d'où elle vient, on sait juste qu'elle erre, traversant Westerliha à dos de son fidèle destrier. Tout le monde ignore ses desseins... mais Westerliha tout entier sait qu'elle est en quête de l'introuvable. Elle veut battre l'invincible, défier l'imbattable. Rongée par la haine qui la noircit depuis si peu.

"David était pâle comme un spectre. Jusqu'à présent, même devant tous ces détenus coupables des pires méfaits, même face aux menaces de Lucas, il n'avait pas vraiment réalisé où il se trouvait. Mais là, la vue de cette terrible chaise... Ce fut comme si on tirait soudain un rideau qui aurait caché une scène, la dévoilant brutalement à ses yeux. Une scène lugubre, macabre, effroyablement implacable. Il comprit qu'en venant ici, il avait pénétré dans une cage, une immense cage enfermant des êtres humains et dont l'unique porte de sortie, inéluctable, était cette chaise létale..." Cover by OrezzaDantes Cette histoire a gagné un Watty2017 dans la catégorie "Maîtres conteurs".