Ils avaient été cinq, et partout sur Estydaar l'on contait leur gloire. Les Légendes avaient vaincu la menace inconnue qui pesait sur le monde et ravageait tout, et les membres de ce groupe sont séparés et repartis dans leurs terres. En ces temps de paix revenus, deux nouveaux ennemis émergent des ténèbres, fomentant des vengeances millénaires. Encore une fois, Estydaar a besoin de sauveurs contre les conspirations des ombres.

Au cœur d'un grand manoir sombre trône Maman, entourée de sa famille : toutes ses filles, le peuple de tissu tel qu'elles se nomment elles-mêmes, des Poupées aux yeux de boutons ayant un goût prononcé pour la chair et le sang. Et il a fallu que je m'y rende... Cette petite histoire se déroule sur l'île noire d'Okmyzmo, mais il n'est pas nécessaire d'avoir lu "Makabra" pour le comprendre.

Une fée, c'est quoi, au juste ? C'est un être parfait et pur, tout en restant espiègle et plein de malice ? Ou alors de gentilles créatures qui aident les preux héros avec des enchantements et des magies bénéfiques ? Mabaïka, de son vrai nom, n'est rien de tout cela. Elle est une fée avec un désir insatiable d'aventure et de découverte, et la dernière cible de cette soif d'apprendre est le mystérieux Monde des Ombres, dont seuls les fous et les légendes parlent, et seulement avec crainte. Doit-on tout pouvoir savoir, ou certaines choses ne mériteraient-elles pas de rester dans les Ténèbres ? #8 dans la catégorie "#mikael" avant même sa sortie, alors que ce mot-clé ne figure pas dans ce livre... je m'en vante quand même.