~ « Vous n'avez pas peur de moi ? » « De vous ? Le devrais-je ? » « Probablement » « Ce n'est pas de vous dont j'ai peur. » « Alors de quoi avez-vous peur Miss Ravenel ? » ~ ~ « Qu'est-ce que vous cherchez exactement ? » « Rien du tout... Seriez-vous jaloux ? » « Je vous demande pardon ? » ~ Alors que le soleil brille sur Central Park, une sorcière s'apprête à quitter l'Amérique pour retrouver la plus prestigieuse école de magie. Celle de Poudlard. Après la première guerre des sorciers, le Ministère est sous pression et traque chaque personne susceptible d'avoir travaillé aux côtés du plus grand mage noir du siècle. Anciennement alliée à Grindelwald, sa famille est soupçonnée d'en faire partie. Mais pourquoi doit-elle absolument quitter Ilvermorny alors que la venue de sa famille en Angleterre fait polémique ? Darcy Ravenel arrive alors à Poudlard dans ce contexte angoissant. Mais une personne l'intrigue davantage dans les couloirs du vieux château. Le professeur le plus redouté de l'école de magie serait-il aussi froid et fermé qu'il le prétend ? Ou arriverait-elle à briser ses murs ? Cette fanfiction se déroule entre les deux guerres des sorciers, avant la venue de Harry Potter à Poudlard. L'univers et certains personnages appartiennent à J.K. Rowling. Le premier chapitre n'est pas le plus intéressant concernant l'évolution Darcy/Rogue, mais il pose toutes les bases essentielles à la suite ;-) , tenez bon et vous pourriez être surpris !

Le Diable ne comprend décidément rien aux humains. Chaque jour, arrive dans son royaume des âmes damnés provenant du monde entier. Pourtant, ils ont tous été prévenus : les méchants vont aux enfers. Pourquoi se condamner à une éternité de souffrance alors qu'avec un siècle (maximum) d'efforts, on peut obtenir le bonheur éternel au paradis ? C'est pour répondre à cette question qu'il va se rendre sur Terre. Il se décide alors à intégrer un lycée pour essayer de percer le mystère de l'idiotie humaine et tenter de trouver la source du problème. Mais tout ne ce passera pas comme prévu. Il va croiser une âme exceptionnellement pure qui va vite lui faire tourner la tête. Son séjour sur Terre s'annonce bien plus personnel que prévu. Le Diable a fait trop de mal pour retourner au paradis, il le sait. Pourtant, Cupidon et ses disciples ne l'ont pas oublié. Jamais il n'aurait cru qu'on puisse lui offrir l'immense bonheur d'avoir une âme sœur. Pourtant, là devant lui, une âme pure l'attire comme un aimant. Est-ce un rêve ? Cette fille lui est-elle vraiment destiné ? Doit-il fuir ? Il sait déjà qu'il n'en sera pas capable. Alors doit-il au contraire profiter du plus beau cadeau que la vie pourrait lui offrir ? N'oublions pas qu'il reste Satan. Le Diable se laissera t-il tenté par l'amour ? Alexia est une lycéenne toujours prête à aider les autres. Sa vie est plus ou moins banale. Son innocence est flagrante, sa bonté : inhumaine. Tout en elle respire la gentillesse. Se laissera t-elle entrainer dans le jeu dangereux de l'amour avec ce nouveau mystérieux lycéen ? Et si elle apprenait la vérité ?

614. Le chiffre est inscrit à l'encre noir sur le fin tissu de ma tunique. Je frissonne. Est-ce le froid ambiant qui émane des murs de pierre ou son regard qui passe rapidement sur ma frêle silhouette ? J'aimerais quitter cet endroit. Voir le monde. Sentir le vent glisser sur ma peau et les fins rayons du soleil caresser mon visage. Il me brûle. Son regard me brûle. Je tente de calmer ma rage en me concentrant sur la fenêtre que j'astique violemment. Le verre est déjà brillant mais ne l'est il jamais assez ? "Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure" Les mots d'Aragon raisonnent dans ma tête. La poésie. C'est tout ce qu'il me reste, c'est tout ce qu'ils m'ont laissé. - 614 ranges moi ces ailes. Son souffle est chaud sur la frêle peau de mon cou. Mes ongles pénètrent mes paumes. Je ferme les yeux et sens le poids sur mon dos me quitter. Lorsque j'ouvre les paupières à nouveau les plumes blanches virevoltent autour de moi. Légères dans cet atmosphère pourtant si lourd. Je daigne enfin lui faire face et recule de quelques pas. Son regard est fort. Intense. Je sert mes bras autour de moi pour qu'il ne puisse me voir frissonner. Un pas. Puis un autre. Il comble l'espace nous séparant. Il passe son pouce sûr ma joue. Doucement. Presque délicatement. Du bout des doigts il remet derrière mon oreille une mèche rebelle. Encore un pas. Mon rythme cardiaque est trop rapide. Ma rage trop grande. Je m'écarte. - Ne m'approchez pas. Satan sourit. - Vous êtes mienne mademoiselle. Cover par @Mhystiks (merci infiniment j'adore :))