Le Moyen Age version western spaghetti. Avec donc des mentons mal rasés, des longs regards en zoom ralenti, des duels sur fond d'orgue, de la chaleur, du sang, de la sueur, de la poussière. Et, bien sûr, de Larouille... Eté 1129. Un mystérieux cavalier arpente la Provence, laissant un chapelet de cadavres horriblement mutilés dans ses traces. Quelques paysans l'ont entr'aperçu. Ils parlent d'un immense destrier noir, d'une silhouette lourdement cuirassée, et d'une aura de terreur suffocante ; les rares ayant vu son visage sont désormais trop déments pour pouvoir en témoigner. Il n'est pas seul à parcourir les routes du comté. Un vieil homme sans nom va de place en place, ne s'arrêtant jamais, fuyant toute gloire et toute amitié. Sa jument grisâtre et fatiguée transporte un arsenal suffisant pour équiper une cohorte, et sa cotte de mailles rouillée dissimule peut-être le chevalier le plus dangereux des royaumes latins. Leurs pistes se croisent dans un village reclus, écrasé de soleil. Et le fracas des armes va se mêler aux grincements des cigales... Episode désormais disponible sur l'appli Rocambole. Seuls les premiers chapitres apparaissent ici.

Une vallée perdue, une étrange malédiction, un prêtre sinistre, un spectre haineux, une fille muette au visage brisé, et des loups, des dizaines de loups, infestant chaque ombre et chaque cauchemar. Tout cela, Larouille s'en fout. Il cherche juste son cheval... Le seigneur Henri d'Argan est mort. Le terrible joug qu'il faisait peser sur son domaine, une étroite vallée recluse dans le massif des Alpilles, s'est finalement levé. Après des années à vivre dans la crainte de la bannière au loup noir, ses anciens serfs goûtent enfin à la paix. Mais l'éclaircie s'avère courte. Les signes s'accumulent. Des hurlements, lointains d'abord, puis de plus en plus proches. Des traces dans la neige. Des silhouettes de loup apparaissant dans la lie de vin ou la moisissure des murs. Des cauchemars, de plus en plus fréquents, de plus en plus réels. Et c'est à la mort des premiers villageois que les paysans comprennent, sans équivoque possible, que le règne de terreur de leur maître, loin d'être achevé, va se poursuivre par delà la tombe... Vainqueur Wattys 2016 catégorie "PIONNIERS". Episode désormais disponible sur l'appli Rocambole. Seuls les premiers chapitres apparaissent ici.

L'Ancien Empire s'est effondré. L'immense hégémonie, qui unissait jadis les destinées des hommes d'un bout à l'autre de la création, n'existe désormais plus que dans les mémoires, les légendes, ainsi que les ruines, carcasses de bâtiments autrefois orgueilleux, qui maintenant se désagrègent, bourrasque après bourrasque, sous les assauts des siècles. Peu de ces vestiges sont aussi remarquables que le Pont. D'innombrables générations se sont écoulées depuis l'édification de ses arches, et ceux qui vivent dans son ombre ont oublié jusqu'au rôle originel que tenait l'édifice ; mais il se dresse toujours, inexorable, plus haut qu'une cathédrale, plus solide qu'un château fort. Un rappel lancinant de la grandeur passée de l'humanité. Et, depuis quelques décennies, un enjeu de luttes larvées, vicieuses. Alors que les royaumes latins émergent lentement des heures les plus sombres de l'âge des ténèbres, le commerce se remet à circuler sur les routes, un goutte-à-goutte s'amplifiant rapidement en torrents furieux. Ses courants charrient avidité, jalousie, désirs de vengeance, entre autres démons assoupis depuis les temps antiques. Mais, entre les colonnes monumentales de ce testament de l'ancien monde, se tapit un mal plus terrible encore... Vainqueur Wattys 2016 catégorie "COUP DE COEUR"