Ils sont cinq amis, étudiants dans la même ville, soudés depuis bientôt six ans, au tout début du lycée. Ils se connaissent par cœur, et feraient tous les uns pour les autres. Dans le groupe, il n'y a qu'une règle, et elle a une valeur absolue : pas de secrets, pas de mensonges. Jusque là, tout semblait bien parti pour eux. Mais au lendemain d'une soirée, quand un objet mystérieux est retrouvé au fond d'un lit, c'est tout leur monde qui se retrouve chamboulé. Que s'est-il réellement passé cette nuit-là ?

Sybille est banale. Elle se trouve moche, fade, inintéressante. Elle rase les murs du lycée pour ne pas se faire remarquer. Personne ne sait qu'en réalité, elle est extraordinaire, brillante et surprenante. Sybille rêve de trouver quelqu'un qui l'aimerait telle qu'elle est, même si elle sait qu'elle doit d'abord apprendre à s'accepter avant d'espérer rencontrer l'Amour. Chaque jour, elle tente de sourire à son reflet dans le miroir, mais lorsque sonne sa première heure de cours, elle retrouve son masque d'adolescente solitaire ignorée par ses camarades de classe. En secret, elle observe Soren, le type du dernier rang qui passe ses journées à griffonner sur un carnet. Sybille aime imaginer qu'il écrit des poèmes sur elle ou esquisse son portrait. Lorsque leur professeur de Littérature les soumet à un exercice d'écriture inventée en binôme, elle espère tomber avec celui qu'elle désire depuis le collège. Malheureusement, le sort semble s'acharner sur elle. La banale Sybille se retrouve à devoir travailler avec Samuel, qui décroche de loin la palme du pire crétin de la classe aux yeux de la jeune femme. Arrogant, imbu de lui-même et redoublant pour la deuxième fois, ce gars-là risque de devenir une véritable calamité dans sa vie. A moins que... Et si Samuel l'aidait à prendre confiance en elle et à faire craquer le séduisant Soren ? Et si enfin quelqu'un venait susurrer à son oreille : « Tu es si belle, Sybille » ?

Capucine a la dent dure. Tout le temps. Pour tout. Et surtout pour rien. Elle en veut toujours à son chien lorsqu'il pisse sur ses rideaux, ainsi qu'au facteur lorsqu'il se trompe de boîte aux lettres une fois sur deux. Elle se plaint sans cesse quand la tartine tombe du côté du beurre ou quand les voisins du dessus s'envoient en l'air à quatre heures du matin. Il faut dire qu'entre son boulot de libraire, sa meilleure amie Mila qui enchaîne les mecs aussi vite que des shots de vodka et la garde de son neveu de quatorze ans en pleine crise d'adolescence, elle n'a pas le temps de chômer. En plus, il y a bien d'autres choses qui agacent la jeune femme, notamment sa vie sentimentale plus déprimante qu'une chanson d'Adèle et... Cette fichue rage de dent qui la ronge depuis plusieurs jours ! Lorsque Capucine franchit la porte du cabinet du ténébreux Docteur Tanguy, le seul dentiste d'Ille-et-Vilaine à accepter de la recevoir en urgence, elle tombe des nues. Cet homme, elle le reconnaîtrait entre mille. Il est celui qui lui a fait détester ses années collège. Celui qui la traitait de grosse et d'empotée. Celui qui lui en faisait voir de toutes les couleurs. Sauf que depuis tout ce temps, Capucine a évolué. Physiquement, du moins. Car niveau maladresse, elle cumule. Avec une vingtaine de kilos en moins, mais des fesses qui feraient pâlir Beyoncé de jalousie, les hommes chopent des torticolis sur son passage. Alors, quand la déjantée Mila lui propose de se venger de son ancien bourreau avec un plan aussi diabolique qu'amusant, elle n'hésite pas longtemps et fonce tête baissée, quitte à se brûler les ailes.

« J'aurais dû naître à la Renaissance, mon corps aurait été apprécié à sa juste valeur. », ne cesse de répéter Victoire. Lors d'une soirée un peu trop arrosée, la plantureuse jeune femme annonce cette drôle de théorie à Hector, son coup d'un soir, qui ne juge que par sa poitrine voluptueuse et ses hanches larges. Lorsqu'il quitte ses draps, il lui confie ne pas vouloir poursuivre leur aventure, malgré leur évidente complicité. Sa raison ? Le pauvre est peu à l'aise avec l'idée d'être vu en couple avec une « grosse ». Effarée et terriblement agacée, Victoire le met à la porte, en plein milieu de la nuit, sous un orage tonitruant. En refermant la porte, la foudre s'abat sur la poignée. Victoire se réveille le lendemain matin, mais constate immédiatement que quelque chose cloche. Ce ne sont pas ses draps. Et qui sont ces gens endimanchés de cette drôle de manière ? Très vite, elle doit se faire une raison. Adieu les années 2010. Bonjour les années trente... 1530. C'est forcément une gueule de bois carabinée. Non ? Comment ça, non ? (attention, cette histoire ne convient pas aux moins de 16 ans)

Il était extraverti. Elle était timide. Il était impulsif. Elle était précise. Il aimait dessiner. Elle aimait lire. Il était insolent. Elle était douce. Il était passionné. Elle était poétique. Il était Mathis, elle était Thaïs. Ils étaient tous deux un peu perdus. Et une nuit, ils se rencontrèrent. Et un matin, ils s'embrassèrent. Mais avant ça, il y eût un million de mots échangés. Après ça, il y eût le jour avec ses millions de doutes, ses millions de larmes, ses millions de déceptions. Nos amours sont-ils voués à disparaître au petit matin lorsque la lune s'est envolée ?

Gabin et Agathe se sont rencontrés à dix-sept ans au mariage de leurs frères et sœurs respectifs. Qui aurait pensé que les deux familles auraient trouvé en cette soirée de nombreux points communs ? Soudain, Gabin et Agathe se croisent bien plus souvent qu'à des mariages. Du repas du dimanche à Noël, les voilà obligés de se fréquenter à chaque fois que leurs parents veulent « se faire une bonne bouffe ». En l'espace d'un an jour pour jour, Agathe et Gabin auront la chance de partager vingt-quatre fêtes, du repas d'anniversaire aux dates les plus oubliées du calendrier. Et en vingt-quatre fêtes, ils s'aimeront, se détesteront, et tenteront d'assembler pièce par pièce ce qui ressemble peut-être à une jolie histoire. Gabin et Agathe se sont rencontrés à dix-sept ans au mariage de leurs frères et sœurs respectifs et depuis, ne se sont plus jamais quittés.