cernobily
Une petite nouvelle pour conter un soleil sur une plage, des vagues gobant des écueils, des cailloux et des alouettes, le créateur et ses créatures, l'esprit et la vie, ce qui est puissance et ce qui est beauté, l'oiseau de feu qui berce l'imagination, et qui, paré de songes, vient, présence obscure, côtoyer le marchand de sable.
Dédicacé à l'enfant cynique qui s'amuse au creux de mes yeux, qui lance des pierres sur les étoiles et pleure les couchers de soleil. Qui, à force de poser des questions sans entendre de réponse, réfléchit un peu trop pour trouver seul la solution. Qui est libre et enchaîné dans son propre monde. Qui meurt lentement pour laisser place à l'homme honni. Je l'aime, alors, je l'oublie.