Tout juste diplômé de l'Académie Astronavale Terrienne, le lieutenant Harlock rejoint sa première affectation sur l'EFS Hayabusa, en patrouille le long de la frontière avec les Colonies Radioactives. Sa réputation de casse-cou ingérable l'y a précédé. Dès son arrivée, le jeune officier doit à la fois composer avec l'intransigeance du commandant et la défiance du reste de l'équipage. Lorsqu'un message de détresse leur parvient de la planète Yblane, Harlock, qui y voit une occasion de redorer son image, insiste pour être inclus dans l'équipe envoyée au sol. Après tout, récupérer une douzaine de scientifiques dans un avant-poste isolé ne devrait pas être bien compliqué, pas vrai ? Hélas, ce qui était répertorié comme une planète déserte ne l'est en réalité pas du tout. L'exfiltration tranquille se transforme en guet-apens, la mission en débandade. Séparé de ses coéquipiers, privé de tout moyen de les contacter, Harlock doit maintenant atteindre l'avant-poste assiégé avant que celui-ci ne tombe à l'ennemi. Il pourra compter sur des alliés inattendus... et peut-être trouver une solution pour quitter Yblane en un seul morceau. La défaite n'est pas une option.

Il est rare dans ce monde qu'un prédateur et sa proie se lient en amitié, plus d'affinité n'est même pas envisageable mais « le cœur à ses raisons que la raison ignore. » (Blaise Pascal). Réussiront-ils à braver toutes ces tempêtes qui barrent la route de leur passion.

Parfois la bêtise humaine dépasse l'entendement, surtout lorsque l'on tient l'univers entre ses mains. Une bouteille de bourbon entre deux corsaires balafrés, un détonateur qui se balade dans les couloirs de l'Arcadia et le monde s'apprête à disparaître.

Le capitaine Harlock commande l'Arcadia. Pirate de renommée galactique, il est séparé de son vaisseau après un accrochage avec des ennemis supérieurs en nombre. Contraint de fuir, il finit par s'écraser sur une planète inconnue, et découvre bientôt que les habitants de la petite ville la plus proche sont... des poneys. Son jet détruit, sa radio hors d'usage, le capitaine pirate n'a d'autre solution que de patienter du mieux qu'il peut en attendant que son équipage ne le localise. À condition que le dragon géant qui vient de s'extraire de la montagne voisine ne brûle pas tout le pays dans l'intervalle, bien entendu.

Combien étaient-elles ? Cinq, peut-être dix ? Guère plus, s'il en jugeait la fréquence des tirs. Le capitaine évalua les risques : ils étaient faibles. L'affaire d'une poignée de minutes, estima-t-il. La routine. Autant laisser les gars se défouler.

Il tient le gouvernail parmi les étoiles, et ce depuis la nuit des temps.

"Comment peux-tu rester aussi calme, gamin ! Il y a des bêtes sauvages prêtes à nous sauter dessus partout !" "M'appelle pas gamin", répliqua Harlock machinalement. "En quoi ces bêtes sauvages différeraient-elles de mécanoïdes que je t'ai vu descendre par paquets de douze sans problème ?" "Corrige-moi si je me trompe, mais les mécanoïdes ne mangent pas leurs adversaires." Bob le barman est Octodian. Voyageur dans l'âme, il a quitté sa planète natale il y a de cela des décennies et n'a plus vraiment posé ses bagages depuis. De son passé, il ne parle guère. Il en a gardé quelques réflexes de combattant et un pragmatisme à toute épreuve. Le capitaine Harlock commande l'Arcadia. Pirate recherché, il est craint par tout ce qui s'apparente de près ou de loin à une force armée conventionnelle. De son passé, il ne parle guère non plus. Mais il en a gardé des liens d'amitié solides avec l'Octodian. Seize nouvelles, autant de rencontres entre le barman et le pirate, qui dessinent une relation avec ses hauts, ses bas, ses moments touchants et d'autres plus graves, au cours d'aventures souvent improbables, parfois nostalgiques et, quoi qu'il en soit, toujours mouvementées. ___________________ Les nouvelles postées dans ce recueil sont identiques à celles publiées sous tirage papier.