Il y a Claudine et Rémus, des adolescents qui se cherchent, qui croient se trouver, qui se trompent, qui se cassent la gueule et se relèvent tant bien que mal. Et il y a tout ce qui gravite autour d'eux dans le décor paisible de leur petite ville de banlieue : parents, amis, bac, lycée, cigarettes, et ce rond-point éclairé par la lumière blafarde de la lune des soirs d'été. Il y a les vieux démons qui guettent dans les coins d'ombre et qui attaquent sans relâche, les soirs de larmes et les journées moroses, les draps trop blancs de l'hôpital et l'alarme des ambulances. Mais il y a surtout cette envie de s'en sortir, cette rage de voir autre chose, qui surgit au détour d'un fauteuil en cuir de psy ou d'un échange de SMS entre meilleurs amis. Il y a Claudine et Rémus, et il y a tout le reste. ➖ commencé en août 2017 🔆 terminée (03.2018) > couverture provisoire pour des raisons de droits d'auteurice <

AUGUSTIN se croit sans qualité, alors qu'il sait marcher sur les mains et sur la pointe des pieds. JEAN-SÉBASTIEN collectionne les mauvais surnoms comme les vieux vinyles et attire les catastrophes comme un aimant. MARCEAU porte un chapeau de mafieu qui lui tombe sur les yeux et placarde des tracts vengeurs les murs de la ville. Trois adolescents se trouvent dans les espoirs incertains, se perdent dans la beauté d'un regard, trébuchent sur les caresses et respirent à plein poumons l'odeur de la jeunesse.

Antinous is destined to die. Envied by the gods and despised by his rivals, the Greek youth from Bithynia is the most beautiful boy in the Roman Empire, summoned to the Eternal City where the emperor, Hadrian, makes him his lover. Just when Antinous thinks he has outrun destiny, he meets Leonides, a bold young soldier who conquers his heart. He desires the soldier but belongs to the emperor. If he gives in to temptation it may cost them their lives. His rivals are always talking and the gods always watching.

c'était la décennie de la révolution sexuelle, des petites culottes et de bob dylan. 1968 semblait l'année propice aux fugues des adolescents vers la Grande Ville. le chelsea hotel était encore envahi de poètes et de stars du rock n'roll qui payaient en peintures loufoques et en promesses. kerouac était devenu malgré lui le porte-parole d'une génération qui n'était plus la sienne, tandis que jim morrison grattait sa guitare et déchaînait encore les foules. et allen dans tout ça, c'était le petit postier maigrichon qui griffonnait sur les serviettes en papier des cafés, à la lueur du petit jour, ou bien sur le courrier perdu qui s'amassait dans la réserve.

les messages de trois jeunes gens brûlants, lâchés par cupidon, qui tentent d'aimer à la folie sans finir à l'asile.

La grande sœur de Phœbé est morte un soir, en glissant dans la douche alors qu'elle dansait sous l'eau chaude. N'en pouvant plus de vivre dans la même maison qu'un fantôme et les deux faux-amants qui lui servent de parents, la jeune fille décide d'aller passer ses vacances de pâques chez sa grand-mère, à la campagne. Là-bas, elle rencontrera Nightingale, un jeune homme auquel on a aussi retiré tout espoir.

⸺ 𝙚𝘭𝘪𝘰𝘵𝘵 & 𝙣𝘪𝘤𝘰𝘭𝘢𝘴 ꒰☁️꒱ ❝ 𝑫ans tes bras je me sentais chez moi.❞ © myagkiy avril 2020

La chambre 18, le premier étage de l'hôtel et la première chambre. Voilà le mur beige craquelé et la moquette rouge et rêche du couloir, là où est souvent appuyée Diane. Une cigarette entre son index et son majeur, elle vient lire. Elle lit toujours de la poésie. >> Félix