13 Avenue de la libération se situe un cimetière. Il enferme des générations et générations de corps, de toute les familles les origines, les morts. Personne ne mérite de mourir, ça c'est sûr. Mais au fond, quand on est mort, qui est la pour raconter notre histoire ? Nos raisons de mourir, notre douleur, notre sérénité, notre joie, notre peine... Peut être qu'Angelique aurait pu vivre. Peut être qu'Arthur aurait dû vivre. Peut être que Judith aurait préféré vivre. Peut être que Clément aurait aimé vivre. Peut être que Domitille aurait voulu vivre. Peut être... Merci à @-dreamyfeather pour cette magnifique cover !!

Ils ont mis un petit bout d'eux-mêmes dans un carnet qui traînait là, sur le bureau du surveillant qui était censé les surveiller pendant leur heure de colle. Dix personnes qui n'ont rien caché de leurs sentiments vis à vis de ceux qui n'étaient pas là. Dix vérités sur les pestes qui regardent de haut, sur les frites dégueulasses de la cantine, sur le prof de sport en jean et sur tous ces tags qui recouvrent les murs des toilettes... Bref, ils ont bien fait de sécher le contrôle de math'. [TOUTE RESSEMBLANCE AVEC DES PERSONNES EXISTANTES... EST BIOLOGIQUEMENT POSSIBLE]

ᅳ et quand je me suis réveillée, il était plus là. ᅳ qui donc ? ᅳ mon sein gauche. © ecsta-sy | 07.2021

un manoir, sur une falaise. hanté ? peut-être. corin, vivant, lily, un peu moins. corin doit apprendre à aimer ce monde, lily à s'en aller loin de lui. ce n'est pas une histoire d'amour. ce n'est pas un texte philosophique. ce n'est pas un journal. ce n'est pas une quête. c'est juste un bout de vie (de mort ?) c'est une histoire, celle de corin, de sa mère, des gens qu'il rencontrera (ou pas), de lily, sa vie (passée), sa mort, des gens qu'elle a connu, c'est une histoire sur laisser partir ou retenir encore quelques instants, du bout des doigts, une histoire de pluie, de falaise, de jardin sauvage, de prairie, d'océan, de puit abandonné, de portail en fer brinquebalant, de cartons jamais déballés, de fenêtres qui laissent passer la lumière les rares jours de soleil, de carnets de dessin... c'est une histoire comme une autre.

Parce qu'on le perd, un peu plus chaque jour. Et parce que ça nous détruit de le voir dans cet état. Reviens-nous.

Vous ne trouvez pas ? [13/02/2020]

La blancheur de ta peau se tenait sur le bout de mon pinceau

la lumière qui jaillissait de tes yeux me semblait si pure

Il n'existe qu'un seul génocide ; celui de l'humanité. (ma colère contre la guerre à décider de s'exprimer à travers celle du Japon, 1940-45.)

《 Pourquoi faut-il que le soleil se lève si tôt ? Il devrait laisser un peu de place à la nuit au lieu de lui bouffer tout son temps. Ça me fait penser au ciel, quel faiblard. La nuit il brille de ses milles étoiles, la nuit il est à l'apogée de sa magnificence, il laisse son temps à la lune quand il le faut et la lune lui laisse aussi de la place. Pourtant, dès que Monsieur Soleil pointe le bout de son nez il camoufle tout ses attraits et se transforme en un bleu impassible, monotone, vide.》 ~ Nouvelle écrite dans le cadre du concours de lapetitebleue, où il fallait écrire une nouvelle en trois chapitres sur le thème du ciel ~ [août 2020]