"Mon plus grand handicap, c'est pas d'être en fauteuil, c'est d'être sans toi." Le regard des autres est la chose la plus difficile à supporter, surtout quand nous sommes différents d'eux. Les moqueries, les rires derrière votre dos, et cela au quotidien. Ces yeux qui se baladent sur votre être, regardant chacun parcelle de votre corps descendant jusqu'à qu'ils comprennent pourquoi nous sommes dans cet état et ensuite se dire: "Ah, il est handicapé." C'est ce qu'Armin subit la plupart du temps, de la pitié au rire. Ses jambes sont paralysées depuis l'accident qui a emporté ses parents et la moitié de lui. Depuis, il vit dans la solitude, se débrouillant par lui même pour se sentir mieux, jusqu'au jour où il rencontre quelqu'un qui lui montrera que ce monde n'est pas aussi cruel qu'il ne l'imagine.

Annie, Armin et leur fille vivent une vie tout à fait banale jusqu'au jour où Annie se retrouve invisible aux yeux de tout le monde, sauf de sa fille seulement âgée de six ans. Annie va devoir l'accompagner, avec tout son amour. Un amour inconditionnel sans que sa fille sache que Annie est en vérité sa mère. « La Storgê est une forme naturelle d'affection entre un parent et son enfant, et un enfant pour ses parents, qui reste un amour puissant. »