ses larmes salées servaient de désinfectant à ses plaies ensanglantées.

Il était léger comme l'air, c'était à se demander si il pouvait voler. Il prenait tout avec douceur, c'était à se demander si il connaissait la méchanceté. Sauf que parfois, ses ailes il faut se les dessiner et se les imaginer tout seul, sans l'aide de personne.

«J'te jure qu'elle souriait» c'est ce qu'ils disaient. Maintenant elle fait quoi ? Dis le moi.

Elle écoutait de l'électro à s'en défoncer les oreilles, c'était à se demander si elle nous entendait. Elle avait des cernes plus marquées que les plaies sur ses avant-bras, c'était à se demander si elle dormait. Elle avait la peau si pâle qu'on s'inquiétait de sa santé, c'était à se demander si elle sortait. Elle vidait le sky jusqu'à tomber à terre, c'était à se demander si elle aimait vraiment ça. Elle disait des mots doux à rendre fou qui la cotoierait, c'était à se demander si elle le réalisait. Mais en fait, elle aimait bien vivre la vie selon ses envies, c'était à se demander si elle était pas plus humaine que Marie.

Marie c'est ce rayon lumineux qui te réveille les samedis d'Août. Marie c'est cette brise de vent doux qui apaise la chaleur de Juillet. Marie c'est la lune qui t'éclaire tard le soir sur les longues routes de campagne. Marie c'est juste ces sept couleurs qui surviennent après l'averse. Mais en fait, Marie c'est aussi ces deux traces de pieds nus sur le sable qui disparaissent emportées par une vague.

parc'que j'le répète en boucle et un peu parc'que c'est vrai. et c'est pas une histoire d'amour, sinon j'aurais fait un effort pour le titre.

les poumons plus abîmés que son cœur. le cœur aussi brisé que l'écran de se son téléphone. son téléphone moins chargé que le flingue sur ta tempe. ta tempe moins humide que ses yeux.

oui oui c'est vrai