MewMoon3
Comme vous avez pu le deviner dormir est devenu chez moi un véritable combat. Alors que dormir devrait m'inspirer ,à mon sens, à la détente, le fait de prendre soin de soi, de son corps, récupérer pour pouvoir démarrer une nouvelle journée productive et dans la bonne humeur. Je suis profondément triste de cet héritage injuste. Depuis que j'arrête de boire j'ai décidé d'aller en cure. Au début je pensais juste parler de l'alcool mais il faut trouver le « pourquoi » on a commencé, « pourquoi » il a finit par nous piéger. Et la raison est là, évidente. Peut-être vais-je devoir repasser par la case EMDR. Mais ce n'est pas grave, je tient vraiment à retrouver une sérénité même le soir. Surtout le soir. Je voudrai être capable de me créer une routine non pas parce que j'angoisse mais juste par pur plaisir. Un thé chaud ou glacé selon la saison, une série, du dessin, l'écriture, la lecture... Mais pour le moment, le moment du coucher est une lutte. Je ressens le besoin de m'anesthésier pour ne pas avoir le temps de penser à ce qui me fait peur ou me rend très triste. Je ne vous cache pas que de côté je commence à perdre espoir. Je me demande « vais-je un jour guérir de cela, où vais-je devoir faire preuve d'encore plus de force et lutter contre mes addictions, arrêter mon traitement et subir ? » Je ne mérite pas de subir alors qu'on m'a fait du mal. Je crois que je mérite de la douceur, de la lumière et de la sérénité. Je me fais la promesse ce soir de faire en sorte que cela arrive. Même si je dois être hospitalisée plus longtemps que les 15 jours que j'ai prévu. En attendant, je me dis que je vais traîner un peu sur Youtube puis aller écouter une méditation ou un podcast de Philosophie dans mon lit. J'ai repris un valium dans l'espoir de ne pas avoir trop d'attente entre le moment du coucher et le moment de l'endormissement.
Je veux faire de la nuit mon amie.