Du sang sur les mains.

Quand on est la descendante de Salazar Serpentard, quand on a la même ADN que la famille Gaunt, quand on a le même sang que la famille Black, quand on a la même regard noir que celui-dont-on-doit-pas-prononcer-le-nom, quand on a les paupières lourdes d'une prodigieuse sorcière sans aucune conscience, quand dans notre sang coule cette puissance inouï, quand toute notre existence depuis notre enfance à été programmé pour être dévoué aux ténèbres, quand on a été conçu uniquement et immanquablement pour être une bombe à retardement, oui, on a du sang sur les mains. On a le sang de ses victimes sur ses mains, on a celui d'enfants innocents qui se trouvaient là au mauvais moment, au mauvais instant, on a aussi celui des parents qui imploraient, qui suppliaient d'épargner leurs progénitures, on a le sang des innocents, des futurs morts avant d'avoir commencer, des vies qui seront à jamais changer. On a aussi le sang des coupables, quelque fois, avec un peu de chance, qui glissent entre nos doigts. Et puis parfois on a aussi le sang de nos anciens amis qui coulent en plein combat et c'est aussi les globules rouges de notre propre famille qui glissent entre nos doigts. Et enfin, il y a aussi notre propre plasma qui inondent nos bras, qui ruissellent nos peaux et qui tachent nos robes parce que on ne peut pas, non, on ne peux définitivement pas s'en sortir indemne quand on fait tellement de mal autour de soi.

L'histoire jamais raconté, de la fille de Voldemort et Bellatrix, suit la trame des romans, prévu pour être une longue fiction.