Emprisonnée: Expiation

Ce qui était feu et sang tomba en cendres; et de ce qui est cendres renaîtra feu et sang.

Ruine. Dépravation. Mort.
Voici les maîtres mots d'une société où les femmes, volant le pouvoir, prônent une égalité hélas uniquement théorique. Animées d'une soif de vengeance commune, et d'une haine à nulle autre pareille, chacune fait de son devoir de rendre la monnaie de la pièce à chaque homme.

Qui, au milieu du Chaos, entend les cris de détresse noyés de la Raison ? Qui, dans ce monde animal, abêti, sait s'affranchir de sa cécité au milieu de sourds et d'aveugles ?

Personne, au cœur des Ténèbres, ne voit la fragile flamme de la vie torturée vaciller puis s'éteindre.

Dans des souterrains crasseux subsistent, malgré le contrôle total et permanant de la République Féminine, quelques vestiges des siècles passés. C'est ici que, suivant inconsciemment les traces de son ancêtre, Oristat, un jeune garçon bien loin d'être insouciant, découvre, à ses frais, le savant - et dangereux - cocktail du sadisme, de la crainte et de la douleur.

[Ceci est le second volet de ma série "Emprisonnée". Il est fortement conseillé d'avoir lu le premier volet avant d'entamer celui-ci.]

[La phrase n'est pas de moi, mais elle n'est on ne peut plus vraie en ce qui concerne cette série : "JE SUIS RESPONSABLE DE CE QUE J'ÉCRIS, CE QUE VOUS LISEZ N'INCOMBE QU'À VOUS-MÊME"]