Il fût un instant, dans un monde non loin de celui-ci, Où les Hommes tombent dans le prologue de l'oubli, Où les Hommes, coulant dans la barque de l'amour Ferment leurs paupières, imaginant, créant la Tour De la destiné, celle que l'on croit absolu, Celle dans laquelle nous installons notre foi, Cette même Tour du haut de laquelle nous voyons les mystères résolus, Pourtant, petite bulle par petite bulle, la croix De l'avenir s'éloigne de notre être, Et les profondeurs du noir absolu, traitre Du Phare, absorbent les nuances arc-en-ciel Des étoiles du blanc Zadkiel, Ainsi, allant dans les profondeurs des abysses, Tapant les être immobiles de la flore, Là, figé dans le temps, dans un espace factice, L'encre des êtres s'immisce dans notre Saint d'or.