L'Orpheline

Il était grand et très pâle. Ses yeux étaient dans un bleu ensorcelant, mais une haine, une froideur si faisait voir. Sa chevelure, je dirais noir de jais. Mais qui est-il, je ne serai vous le dire. D'où je le connais, seul mon inconscient pourrait vous y répondre. Depuis combien de temps je le connais, je dirais depuis la nuit des temps.
Quand il était devant moi, plus rien n'existait, il ne bougeait pas, ne parlait pas, seul ses yeux exprimaient une haine dont je ne pourrais dire l'origine. Plus le temps passait et plus la distance entre nous s'élargissait et lorsque l'aurore du matin apparaissait enfin, il disparaissant dans un brouillard inexistant et d'une douce voix le nom de Tom se faisait entendre.