1. Orgueil.
La meilleure, toujours. C'est ce que pensait Inès. Ce qu'elle savait faire, ce qu'elle pouvait faire, n'était attribué qu'à elle. Seule elle en était la responsable. Depuis petite, si douée, pour le violon, la danse, les sciences, l'école. Ses parents en avaient les moyens après tout. Et les pauvres ? Qu'ils travaillent donc plus. Elle était la meilleure.
"Ah, Inès. Tu ne comprend pas, n'est-ce pas ? Ce que tu as, peut être repris, ce que tu avais, peut-être perdu. Vois, comme tes larmes gèlent dans le froid. Es-tu toujours au dessus de tout ?"
- Pourquoi pas ?
- Parce.. parce que non seulement je ne te connais que depuis quelques jours en plus je ne suis pas à toi voyons, lâche moi maintenant !
- Tu m'appartiendras peut être, tu n'en sais rien.
- jamais ! Maintenant lâche moi, ça y est là.
- jamais ?
- jamais !
Il allait dire quelque chose quand on a entendu un klaxonne et quelqu'un l'appeler c'était sûrement le mécanicien, il m'a lâché, j'étais complètement sonnée, à la porte il s'est arrêté et m'a dit :
- Ne jamais relever au défit un homme, toi tu seras à moi Sadeiya Djoumane Haïdara, c'est moi qui te le dit.
Nous avons tendance à assister à des alliances de toutes sortes dans nos chères sociétés Africaines : d'amour, forcés, familiales, sous contrat, ou par intérêt... Cependant un à la suite d'un défit où devrais-je dire à la suite d'obstination effrontément démesurée et caractérisée ....c'est, et sans doute, carrément autre chose.