La porte grince, quelqu'un entre. C'est lui. C'est simple, je le sais. Son odeur est déjà parvenue à mes narines, un mélange de menthe, de miel et de cigarette. Je l'entends aussi. Il ne fait pas les choses comme les autres, c'est facile à distinguer. Sa respiration est régulière, douce, et profonde. J'entends ses vêtements se froisser, mais très discrètement. Ses gestes sont lents, pour faire le moins de bruit possible. Comme pour ne pas me réveiller. Comme si j'allais me réveiller...