J'ai toujours été fascinée par Ambre, une pierre dont les nuances illuminent l'obscurité dans votre esprit, Ambre, dont la texture lisse adoucit vos mains curieuses. Cette gemme aux couleurs de Jupiter, cet océan édénique dont les vagues chargées d'or s'entrechoquent en une déflagration ébène, ce joyaux aux allures ensorcelantes, ce sarcophage enflammé, cette hypogée, artifice du temps éternel Et lorsque Ambre se referme, vous périssez paisiblement dans l'abysse, dans ce qu'on pourrait appeler l'infini merveilleux de l'existence. Vous vous décontractez, une larme au creux de l'œil, vous vous abandonnez peu à peu dans ce néon ancestral. Et le temps s'arrêta. Je n'étais plus qu'une autre prisonnière de l'Ambre, plus qu'une autre prisonnière de mon propre pouvoir. Et malgré tout, ce fût la plus belle façon de mourir. Je souriais. J'étais avec lui.