Il est bien triste, l'homme moderne. Il a perdu sa liberté. C'est de la chair à gagner, un homme moderne. Gagner une guerre, du bénéfice ou de l'emprise. Son cœur est une pile et quand il la recharge, ce n'est que pour se satisfaire des deux jours sur sept qu'on lui accorde pour ne vivre qu'à moitié.
On lui vend la malbouffe et des rêves d'évasion... Mais c'est rare qu'il s'évade. Non, il ne fuira pas - parce qu'on a réussi à ce qu'il se la foute tout seul, la pression.
« Il faut que je sois bon, il faut qu'on me remarque. J'suis jamais bon, allez... Toujours plus loin, encore plus haut ! »