C'est un mensonge. Les coquelicots ne poussent pas sur les champs de bataille. Les bleuets non plus. Je m'appelle Azul et j'ai le sang rouge. Rouge de regrets, rouge de sa haine, de sa déception, rouge des coquelicots qui sont gravés dans mes veines. Je m'appelle Azul et j'ai les yeux bleus. Bleus d'espoir, bleus de ma tristesse, de mes doutes, bleus des bleuets qui fleurissent sous mes paupières. Je m'appelle Azul et je suis loin de chez moi. Je m'appelle Azul et je viens d'un endroit où le ciel est éternellement bleu...