Nathan a toujours écrit, d'aussi loin qu'il s'en souvienne, d'aussi loin qu'il a su tenir un stylo entre ses mains.
C'est comme ça, il a toujours aimé voir l'encre sortir de cet objet inanimé, voir comment ses mains pouvaient créer des mots, des phrases... des lettres.
Les lettres, il a commencé à en écrire dès lors qu'il a essayé d'échapper à l'emprise de son père. Et maintenant, il écrit à la seule personne qui ne peut plus le lire.
Parce qu'elle s'est enfuie, mais notre âme torturée ne perd pas espoir. Ces lettres ? Il les écrit car il n'a pas d'autre moyen de la faire vivre dans son esprit, de la rendre plus proche de lui.
Parce que Soléa a disparu, et Nathan espère de tout cœur qu'un jour elle revienne et le pardonne.
Ces lettres, ce sont 24 lettres de désespoir, 24 lettres d'amour, 24 lettres d'espoir.
ATTENTION :
Cette histoire se lit après le tome 1 de C'était un jour d'été, et avant ou après le tome 2, cela n'a pas d'importance.
Elle pensait être enfin libre, enfin heureuse. Elle avait quitté le monde dangereux auquel elle avait grandi pour mener une vie paisible loin de son père, mais au lieu de ça elle s'est retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment. Elle avait essayé de sortir du monde dangereux qui l'avait piégée depuis son enfance, mais elle s'est retrouvée dans une situation encore plus dangereuse. Elle a dû faire face à un nouveau danger, un danger étrangement attirant.