Chère sœur, Je sais que tu m'en veux. Tu m'as toujours dit qu'il ne fallait pas que j'abandonne une partie, que dès le jeu commencé, je devais me battre jusqu'au bout et tant pis si j'étais perdante. Mais j'ai perdu trop de fois. Et je n'en peux plus. J'espère que, malgré tout, tu arriveras à comprendre mes actes. Après tout, je ne fais qu'accélérer le temps, je n'accomplis moi-même que ce qui devait, un jour ou l'autre, être accompli. Je ne sais pas si c'est réellement utile que j'écrive cette lettre. À quoi bon ? Tu ne la liras pas. Je voulais juste faire mes adieux comme je le pouvais, étant donné que je suis pour l'instant incapable de te parler en face à face. Alors, je tenais à te dire que tu as toujours été courageuse, peu importe tout ce que tu as bien pu dire à ce sujet. Je t'aime et continuerai de t'aimer jusqu'à ce que mes yeux se ferment pour de bon. Ta sœur qui t'embrasse