Chaque semaine, c'est toujours la même histoire... j'ai l'impression d'être entrée dans un cycle infernale qui jamais ne cesse. J'aimerai crier, pleurer et encore crier pour enfin déverser toute ma rage que je garde enfouie en moi depuis maintenant dix-sept ans. J'ignore si c'est l'adolescence qui me fais parler, mais je ne parviens plus à supporter mes parents. A quoi bon faire des enfants s'ils sont toujours en voyage d'affaire ? Ça serait juste pour le fun, et pouvoir se venter auprès de ses collègues : « Oui, j'ai deux filles vraiment adorables, surtout que ma grande est première de sa classe ! » Demain, nous serons de 8 septembre 2016, et c'est la rentrée. Mes parents seront absents durant les trois premières semaines de cours, bien évidemment ils m'ont resservi le même discours avant de s'en aller : « Aurore, veille bien sur ta petite sœur pendant notre absence et surtout ne l'oublie pas à l'école le soir. Le matin je me suis arrangée avec la voisine, tu pourras d'ailleurs la remercier. » Et à chaque fois, j'acquiesce sans un mot. Voilà pourquoi je m'exile sur le toit de ma maison, afin d'écrire ses quelques mots. Me confier n'a jamais été mon point fort, mais à ce petit journal : je lui dis tout... même si en conseil il laisse à désirer...
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