Tu me demandes de te croire et me promet de ne plus jamais me causer de mal-être pourtant quand je te regarde dans les yeux je ne vois plus rien. Ils ont perdu la lueur de magie qu'ils avaient autrefois. Tu voudrais que j'avale tes mots mais tes paroles ne sont que du vent, alors je danse avec le vide en priant pour qu'un jour je puisse à nouveau te regarder sans dégoût. J'ai cru en toi, je t'ai laissé entré dans ma vie. Tu as réussi à briser mon mur de protection et je t'ai laissé faire, mais jamais je n'aurai cru que tu allais me briser entièrement. Tu attends peut être que je te pardonne, tu es certainement même sûre que je vais le faire, et sincèrement je pense que je pourrais y arriver; mais je n'en ai plus envie. J'étais en pleure devant toi, te suppliant de me dire la vérité mais tes mots sonnaient toujours aussi faux. Je t'avais prévenu, je ne pourrais pas te pardonner si tu ne m'avouais pas la vérité tout de suite, tu as choisi la facilité: le mensonge et tu m'as perdu. Je ne reviendrais pas. Je ne veux pas vivre sans toi, mais je dois essayer. Alors adieu, reste dans ton déni, je n'ai plus la force d'essayer de te recoller, essayer de t'aider m'a brisé et il ne me reste plus qu'à me reconstruire moi même. J'abandonne, et crois moi ce n'est pas le choix de la facilité mais celui de la complexité. Je dois te tourner le dos, dire adieu à la chose qui compte le plus à mes yeux, que j'aime à mourir et ça m'est presque impossible