À l'époque de Victor Hugo, on l'appelait le mal du siècle. Baudelaire lui, l'appelait le spleen. Les musiciens quant à eux, l'appellaient le blues. D'autres encore l'appelaient le cafard, le chagrin, ou encore la mélancolie. Elizabeth quant à elle donnait à cet état d'âme une poignée de prénoms anglais. Car c'était à cela que se résumait sa vie ; des prénoms, rattachés à des phénomènes que nul n'aurait su lui expliquer. La mort, l'amitié et l'amour. La mort d'un être qu'elle aimait plus que tout, l'amitié d'êtres qu'elle n'aurait imaginé apprécier et l'amour d'un être qu'il lui était interdit d'aimer.
Il était son grand frère, et il était tout pour elle. Mais alors que l'été allait débuter, elle le perdit. Dès lors, il ne s'appellait plus.
Il était la mort ; à la vie à la mort.
Et puis, il y avait lui. Lui, qui se tenait devant le tableau alors qu'elle, s'asseyait derrière le bureau. Lui, qui enseignait alors qu'elle, en saignait.
Il était l'amour ; ah, la vie, ah, l'amour...
Leskov. Ce prof si différent des autres. Jamais, jamais Sarah n'aurait pensé qu'un jour, un professeur pourrait être plus que cela pour elle. Et en effet, Leskov était plus que ça, il avait même fini par changer son quotidien.
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Version non corrigée, et qui ne le sera pas de si tôt, vous êtes prévenus donc merci d'éviter les commentaires intempestifs sur les (quelques) fautes, parce que ça devient très vite saoulant, même quand ça peut venir d'une bonne intention.